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Vulgariser et divulguer

L’héritage médiéval

Lettrine du Guidon en Francoys traduit par Jean Canappe, Lyon, 1538.
[f. a5r°. ANM D305]
Guy de Chauliac. Ancienne Faculté de Médecine de Paris.

Lettrine du Guidon en Francoys traduit par Jean Canappe, Lyon, 1538.

Guy de Chauliac. Ancienne Faculté de Médecine de Paris.

"Nous avons appris du bon père Guidon, que nous sommes comme l'enfant, qui est sur le col du Géant" (A. Paré, Œuvres, Au Lecteur)

En 1545, au moment où Ambroise Paré publie son premier traité, la chirurgie française de la Renaissance ne s’est distinguée par aucune œuvre majeure. La science comme la pratique reposent encore, pour l’essentiel, sur un héritage médiéval que Paré ne reniera pas, rendant toujours hommage à Guy de Chauliac, celui qu’il nomme le "bon père Guidon".

La transmission de la chirurgie médiévale en français

Rédigées en latin, les premières Chirurgies paraissent en Italie au XIIIe siècle. Celle de Guillaume de Salicet (env. 1210-env. 1280), à la fois chirurgien et médecin, marque un tournant : la chirurgie n’est plus présentée comme un simple instrument au service de la médecine, mais comme un savoir à part entière, objet d’un enseignement académique. Un chapitre est consacré à l’anatomie, comme dans tous les ouvrages ultérieurs. Il n’est traduit qu’à la fin du XVe siècle.

Guillaume de Saliceto, Cyrurgia.
[BNF, Manuscrit latin 14731, f.2]
Guillaume de Salicet, La cyrurgie de maistre Guillaume de Salicet, Paris, Geuffroy de Marnef, 1500.
[f. a1r° et v°. BIUM 6300]
Guillaume de Salicet, La cyrurgie de maistre Guillaume de Salicet, Paris, Geuffroy de Marnef, 1500.
[f. a1r° et v°. BIUM 6300]

Guillaume de Saliceto, Cyrurgia.

Guillaume de Salicet, La cyrurgie de maistre Guillaume de Salicet, Paris, Geuffroy de Marnef, 1500

Guillaume de Salicet, La cyrurgie de maistre Guillaume de Salicet, Paris, Geuffroy de Marnef, 1500.