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L’abbé Jean-Baptiste
Rozier (1734-1793)
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| L’abbé Jean-Baptiste Rozier (1734-1793). Frontispice du Parfait vigneron, édition de 1811. |
BIU Santé Pharmacie. Cote : 6764
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| Prêtre, botaniste et agronome, l’abbé Rozier a été professeur de botanique et de matière médicale à l’école vétérinaire de Lyon. Il s’est rendu
en Pologne à la demande du roi Stanislas-Auguste pour fonder un jardin et une chaire de botanique. Précurseur reconnu dans le domaine de la culture de la vigne et de
la vinification, il est l’auteur d’un ouvrage publié en 1801, à titre posthume : « Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne, avec l’art de faire le
vin, les eaux-de-vie, l’esprit de vin, les vinaigres ». Il a connu la plupart des savants de l’époque grâce à son Journal d’Observations sur la physique, l’histoire
naturelle et sur les arts et métiers. En 1786, il a pris la direction de l’école d’Agriculture de Lyon. Pendant la Révolution, il a été curé constitutionnel de
la paroisse de Sainte Polycarpe de Lyon avant d’être tué dans son lit par une bombe. |
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Grand ami de l'abbé Rozier, Parmentier est le rédacteur privilégié de son Cours complet d'agriculture théorique, pratique,
économique et de médecine rurale et vétérinaire en 12 volumes (les 9 premiers ont été publiés par Rozier). Le 28 septembre 1793, un attentat pendant le siège de Lyon
coûte la vie à l'abbé Rozier. Parmentier achèvera l'œuvre du savant abbé avec Chaptal, Cadet de Vaux, Dussieux, Lasteyrie, Gilbert, Rougier-Labergerie et Chambon. Dans
l'introduction au Cours, Parmentier écrit : « Il convient d'observer la nature et de ne la contrarier jamais, car s'il y a des principes de l'art, il y a aussi des méthodes
bonnes pour certains pays et qui ne peuvent convenir à d'autres. [...] Tout est facile dans le cabinet, la plume à la main ; derrière la charrue, les choses changent de
face. » |
