
Le baron Pierre-François Percy (1754-1825) |
BIU Santé Médecine. Cote : 07179
(Tous droits réservés) |
Fils d'un chirurgien de la Haute-Saône, Percy étudie la médecine à Besançon où il est reçu docteur en 1775. Chirurgien en chef des armées révolutionnaires,
il est nommé sous le Consulat, inspecteur du service de santé des armées et se retrouve au camp de Boulogne comme chirurgien en chef de la Grande Armée. Percy propose
alors la création d'un corps indépendant de chirurgiens des armées, d'une compagnie d'infirmiers et d'un bataillon d'équipage militaire d'ambulances. Percy a participé
à toutes les grandes batailles de l’Empire au point d’être immortalisé en train de secourir un hussard russe sur le tableau de Gros représentant Napoléon visitant
le champ de la bataille d’Eylau. Membre de l’Institut en 1807, il quitte la Grande Armée en 1809 pour enseigner à la Faculté de médecine de Paris. |
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Le baron Pierre-François
Percy (1754-1825) |
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Jean-François Coste (1741-1819) |
BIU Santé Médecine. Cote : CIPB0335
(Tous droits réservés) |
Jeune médecin au pays de Gex, Coste se distingue en enrayant une épidémie. Impressionné par son dévouement, Voltaire le recommande au ministre
de la Guerre Choiseul qui le nomme médecin chef à l’hôpital de Versoix. Il ne quittera plus les services de santé des armées. En 1780, il est nommé médecin en chef
de l’armée de Rochambeau envoyée en Amérique. A son retour, Louis XVI le nomme à la Marine. En 1796, il est médecin en chef de l’Hôtel des Invalides et entre au Conseil
de Santé. Inspecteur général sous l’Empire, il est médecin de la Grande Armée jusqu’en 1807. Parce qu’il n’hésite pas à dénoncer l’insalubrité du service de santé de
la Grande Armée, il est renvoyé aux Invalides. |
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Jean-François Coste
(1741-1819) |
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Dominique-Jean Larrey (1766-1842) |
BIU Santé Médecine. Cote : CIPB2100
(Tous droits réservés) |
Médecin et chirurgien militaire, originaire des Hautes-Pyrénées, il est le père de la médecine d'urgence. Formé à l’école de médecine de Brest,
premier professeur titulaire de la chaire d'Anatomie et de Chirurgie militaire au Val-de-Grâce, Larrey invente notamment la ligature des vaisseaux sanguins. Chirurgien
en chef de la Grande Armée, il suit Napoléon dans toutes ses campagnes. Précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, grâce aux ambulances
chirurgicales mobiles. Larrey avait souhaité être enterré aux Invalides, mais à l’époque Soult s’y était opposé. Inhumé au Père Lachaise, il repose depuis le 15 décembre
1992 dans la crypte des gouverneurs, aux Invalides. Depuis la même année, une petite urne contenant un fragment d'intestin est visible dans une vitrine de la salle
de la bibliothèque à l'Académie nationale de médecine. |
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Dominique-Jean Larrey
(1766-1842) |
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Nicolas Heurteloup (1750-1812). Médaille du médecin et chirurgien Heurteloup, reproduite dans : le Paris médical (1916) |
BIU Santé Médecine. Cote : 111502x1916x19 (Tous droits réservés) |
Après des études médicales à Tours puis à Paris, il s'engage dans l'armée où il poursuit sa carrière de l’Ancien Régime à l’Empire en passant par
la Révolution et le Consulat. Premier chirurgien des armées en 1795, il est inspecteur général du service de santé en 1804 et chirurgien en chef de la Grande Armée
en 1808, en remplacement de Percy. Son travail lui vaut l'estime de l'Empereur qui le nomme officier de la Légion d'honneur en 1809, puis baron en 1810. Gravement malade,
il cède sa place à Larrey en 1812 et meurt un mois plus tard à Paris. |
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Nicolas Heurteloup
(1750-1812) |
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