
Recherches sur les végétaux nourrissans... (1781) |
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« Pour conserver aux pauvres une ressource qui leur fournit à peu de frais une nourriture salutaire qu’on voulait
leur ôter, je me suis attaché à en augmenter la production, à couvrir de pommes de terre les terrains incultes que la charrue ne sillonne jamais, et à prouver
que leur végétation, prompte, féconde et assurée, ne pouvait avoir d’inconvénient par rapport à celle des grains, au succès desquels ils pouvait même concourir.
Je n’ai donc pas cherché à établir de système ; c’en est un dangereux que j’ai osé attaquer et détruire. » |
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La notoriété attirant les critiques, Parmentier devra affronter en 1779, celles de l'ex-avocat Linguet qui part en guerre contre le pain. Il lui répond dans plusieurs de ses livres,
notamment dans ses Recherches sur les végétaux nourrissants. |
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Parmentier affronte aussi les vitupérations du chevalier Mustel qui crie au plagiat à propos de son mémoire : Manière de faire le pain de
pomme de terre sans mélange de farine. |

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BIU Santé Pharmacie. Cote : 43759(1)
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Ancien capitaine des dragons de la Légion royale, membre des académies de Rouen, de Dijon et de Châlons, de la Société des Arts de Londres et de
plusieurs Sociétés d'agriculture, François Mustel (1719-1803) a encouragé la culture de la pomme de terre en Normandie au milieu du XVIII ème siècle. En 1767, année de
la parution de son Mémoire, la pomme de terre était cultivée à Alençon, à Lisieux et dans la baie du Mont-Saint-Michel. |
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Joseph-Louis Proust (1754-1826) |
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Fils d'un apothicaire d’Angers, Joseph Proust est nommé en 1775 pharmacien en chef de l’hôpital de la Salpêtrière à Paris. Ami du professeur Jacques
Charles, qui l'initie à l’aérostation, il lance en août 1783 une souscription à Angers pour construire une montgolfière. Le 23 juin 1784, il prend place dans la montgolfière
baptisée La Marie-Antoinette, pilotée par Jean-François Pilâtre de Rozier, pour un vol scientifique. Un accord entre Louis XVI et Charles III d’Espagne, lui
permet d’enseigner la chimie à Ségovie. Il restera en Espagne jusqu’en 1806. En 1808, il invente un procédé pour la fabrication du sirop de raisin, dont il obtient
un sucre concret. |
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Joseph-Louis Proust
(1754-1826)
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A soixante-et-onze ans, Parmentier est encore attaqué : dans un article du Journal de physique, le pharmacien Proust lui reproche de
ne pas avoir cité ses expériences sur le sucre de raisin et d'avoir voulu s'emparer de ses découvertes, alors que le Picard lui rend hommage dans son Instruction sur
les sirops et les conserves de raisin. Soutenu par ses confrères de l'Institut, Parmentier règlera le différend avec panache... |