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Le mythe Parmentier

Les éloges

André Thouin (1747-1824)
BIU Santé Pharmacie. Cote : 5344
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Jardinier en chef du Jardin des Plantes de Paris, il y est né et a succédé à son père. Ami de tous les botanistes, il est l’homme providentiel qui trouve toujours les graines de plantes rarissimes. Parmentier est en relation permanente avec lui, ils siègent dans les mêmes commissions et partagent les mêmes préoccupations.

André Thouin (1747-1824)

Charles-Jean Laubert (1762-1834)
BIU Santé Pharmacie. Cote : FI 008x09
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Né à Téano, dans le royaume de Naples d’une famille d’origine française protestante. Après des études de sciences naturelles à Rome, il est contraint de quitter Naples pour se réfugier à Nice en 1793. Il s’engage alors comme pharmacien à l’armée d’Italie et reçoit le soutient du chirurgien Heurteloup. En 1799, de retour à Naples, il devient le président de l’éphémère République Parthénopéenne. Il fait carrière dans l’armée, participe aux grandes campagnes napoléoniennes ; en 1812, il est pharmacien en chef de la Grande Armée. Très apprécié de Parmentier, il lui succèdera à sa mort.

Charles-Jean Laubert (1762-1834)

Mais aussi : André Thouin aux funérailles de Parmentier (1813), Cuvier à l'Institut (9 janvier 1815), Silvestre, secrétaire perpétuel de la Société d'Agriculture (9 avril 1815), Bouriat, Société de pharmacie de Paris (28 août 1816), Laubert (28 août 1817), Mutel (1819), Coulier, membre du Conseil de santé des Armées (1886 à Montdidier, représentant le ministre de la Guerre).

La grande discrétion de Parmentier a même ouvert la voie à des récits imaginaires. Ainsi, dans l'éloge qu'il prononça à l'Institut, Georges Cuvier crut devoir ajouter une touche émotionnelle en lui dessinant une triste enfance de petit orphelin obligé de travailler pour nourrir sa famille...

Augustin-François de Silvestre (1762-1851)
BIU Santé Pharmacie. Cote : FI 010x114
(Tous droits réservés)
Après un séjour littéraire et artistique à Rome, il devient bibliothécaire du comte de Provence, ce qui nécessite d’apprendre les sciences. Il fréquente Daubenton, Lavoisier, Fourcroy, Laplace, Vicq d’Azir. En 1788, il crée avec un groupe d’amis la Société Philomatique. Pendant la Révolution, il enseigne l’économie rurale. Chaptal, alors ministre de l’Intérieur, lui confie la direction des bureaux de l’agriculture et des haras. Il sera secrétaire perpétuel de la Société d’Agriculture.

Augustin-François de Silvestre (1762-1851)