À Charles Spon, le 30 décembre 1650
Note [12]
V. note [9], lettre 251, pour la mort du comte d’Avaux (Claude de Mesmes).
Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 353, mardi 27 décembre 1650) :
« M. de Mesmes, deuxième président en Parlement, malade depuis huit jours, reçoit l’extrême-onction, après avoir fait son testament. Il a fait une démission de sa charge à M. d’Irval, son frère, jadis maître des requêtes. {a} Il est mort jeudi à huit heures du soir, 29 décembre. Dès le lendemain, les lettres de M. d’Irval, conseiller d’État ordinaire, pour la présidence au mortier, ont été expédiées au sceau. »
Le froid aux extrémités avec fièvre, assoupissement et rêverie évoque une infection grave avec ce qu’on appelle aujourd’hui un choc septique. La perte de parole a pu être le fait d’un accident artériel cérébral terminal avec aphasie (suspension du langage).