À Charles Spon, le 8 mars 1644
Note [37]
« et n’en déplaise aux pharmaciens qui grognent et grincent des dents, je ne fais pas le moindre cas de leurs farces. J’en viendrai toutefois aux choses véritables, si vous souhaitez apprendre les meilleures, et je ne dissimulerai pas que le régime le mieux choisi doit réserver les bouillons les plus exquis, faits de savoureux morceaux de viande, d’herbes médicinales rafraîchissantes, de quelques œufs à gober, de gelée ; et pour boire, l’eau, les tisanes ou les limonades citronnées. J’accorde en effet à ces remèdes plus de vertus qu’à tous ceux d’Arabie en cette maladie [la variole], parce qu’on l’écarte uniquement en chassant la putréfaction. »