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À Claude II Belin,
le 20 août 1638

Monsieur, [a][1]

Je vous envoie les deux livres que je vous ai promis à votre partement[1][2] monsieur votre petit frère [3] a été ici rudement attaqué d’une fièvre continue, [4] laquelle lui a un peu donné de relâche depuis. Si cette rémission persévère, il espère de s’en aller bientôt à Troyes, [5] y prendre l’air. [2] Regardez si votre herbier est intitulé Observationes stirpium, car le mien est intitulé Stirpium adversaria nova ; [6][7] et si cela est, nous biguerons pour ce que vous voudrez le vôtre. [3] Le roi [8] arriva hier à Saint-Germain. [9] Son Éminence [10] est demeurée sur la frontière, d’où l’armée a été dépêchée de nouveau en bon ordre pour un nouveau siège de place, mais on ne la nomme pas encore. [4][11] Nous espérons l’accouchement de la reine [12] vers le commencement de septembre. Dieu vous veuille bien délivrer des loyolites [13] et vous tenir en bonne santé, vous et madame votre femme, à laquelle je baise très humblement les mains, pour être toute ma vie, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Patin.

De Paris, ce 20e d’août 1638.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 20 août 1638

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(Consulté le 18/04/2024)

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