[Ms BIU Santé no 2007, fo 110 vo | LAT | IMG]
Au très distingué M. Stephan Scheffer, [1] docteur en médecine à Francfort.
Très distingué Monsieur, [a][1]
Saisissant l’occasion d’écrire à M. Peter Lotich, [2] votre compatriote, pour lui faire réponse, je n’ai pas voulu manquer à mon devoir en vous faisant savoir que, grâce à Dieu ! je jouis d’une santé impeccable, ce qui est une très grande félicité pour les humains, tout le reste n’étant que sornettes et délires de gens oiseux. Si vous avez quelque chose à m’écrire, donnez votre lettre au même M. Lotich, à qui j’ai indiqué un moyen sûr de m’envoyer toutes les lettres qu’il voudra. Je salue très obligeamment le vénérable vieillard qu’est monsieur votre père. [3] J’attends votre réponse sur la nouvelle édition de l’opuscule du très distingué Caspar Hofmann. [2][4] Vale, très distingué Monsieur, et aimez-moi.
De Paris, le 7e de juillet 1662.
Votre Guy Patin de tout cœur.