L. latine 323.  >
À Johann Michael Dilherr,
le 27 novembre 1664

[Ms BIU Santé no 2007, fo 179 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johann Michael Dilherr, à Nuremberg.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Je vous dois depuis longtemps des remerciements pour votre affection à mon égard, ainsi que pour les livres que vous m’avez jusqu’ici fait si généreusement parvenir par l’intermédiaire de l’excellent M. Volckamer, [2] à qui je suis très attaché en raison de l’affection et de la bienveillance qu’il me porte. J’ai feuilleté avec plaisir vos savants livres, en particulier vos Electa et vos deux tomes de Disputationes[1] Leur lecture m’a partout enrichi ; voilà pourquoi je souhaite que Dieu vous conserve pendant de nombreuses années. Je tiendrai pour extrêmement recommandé M. Jakob Henrik Pauli, [3] qui me l’était déjà à de nombreux titres. Nos affaires publiques semblent assoupies pour toute la durée de l’hiver qui vient, mais pour se réveiller sans doute au printemps et peut-être même avant, comme me le font augurer les discordes qui opposent quantité de nos princes (j’espère pourtant être mauvais prophète en ma prédiction). En attendant et quant à vous, très distingué Monsieur, vale et aimez-moi.

De Paris, le 27e de novembre 1664.

Vôtre de tout cœur, G.P.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Michael Dilherr, le 27 novembre 1664

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1356

(Consulté le 24/04/2024)

Licence Creative Commons "Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.