[Ms BIU Santé no 2007, fo 207 vo | LAT | IMG]
Au très distingué M. Werner Rolfinck, à Iéna. [a][1]
Un ami qui rentre dans sa patrie, qui est votre pays, m’en ayant donné l’occasion, je vous écris ces quelques lignes pour vous faire savoir que, par une singulière faveur de Dieu tout-puissant, je vis et me porte bien. Je me réjouis profondément et vivement que vous ayez enfin reçu ce que je vous ai envoyé, et que cela vous ait fait plaisir. [1] Si vous désirez autre chose venant de notre ville, ou même de n’importe où France, écrivez et indiquez-moi ce dont vous avez besoin ; nous pourrons compter sur M. Volckamer. [2] Je salue M. Schenck, votre collègue. [3] Vale, très éminent Monsieur, et aimez-moi.
De Paris, le 27e d’avril 1666.
Vôtre de tout cœur, Guy Patin.