[Ms BIU Santé no 2007, fo 224 vo | LAT | IMG]
Au très distingué M. Sebastian Scheffer, docteur en médecine, à Francfort.
Très distingué Monsieur, [a][1]
Contrairement à mon attente, les marchands de Francfort, qu’il s’agisse de MM. Mocquillon [2] et Öchs, [3] ou de Sebastian, [4] ne m’ont remis aucune lettre de vous ; mais je vous écris tout de même pour savoir comment vous vous portez, ainsi que toute votre famille. Par Sebastian, j’écris aussi à M. Horst, [5] qui vous remettra le livre in‑4o de feu notre ami Caspar Hofmann, [6] récemment publié à Lyon par mes soins ; [7] je vous prie de faire bon accueil à ce petit présent ; ce sera un particulier ornement de votre bibliothèque. [1] Je vous rappelle aussi de ne m’envoyer aucun livre, mais de tous les retenir chez vous tant que je ne vous aurai pas dit quoi en faire ; l’intermédiaire de M. Öchs vous permettra aisément de m’aviser de ce qu’est et d’où vient ce que vous avez à me faire parvenir. Tout va fort bien ici ; notre reine a heureusement accouché et se rétablit. [2][8][9][10] Saluez de tout cœur, je vous prie, MM. Lotich [11] et les deux Horst, [12] avec les autres personnes qui nous sont favorables, si vous en rencontrez. Je salue vos imprimeurs. Vale et aimez-moi.
De Paris, le 28e d’août 1668.
Tout à vous, G.P.