Fiche biographique
Bernardi, Florio

La seule publication latine identifiable de ce médecin de Venise est son De ultimo corporis alimento ad mentem Hippoc. et Aristotelis Exercitatio. Cui accessere digressiunculæ nonnullæ. Auctore Florio Bernardo medico physico [Essai sur le suprême aliment du corps, dans l’esprit d’Hippocrate et d’Aristote, avec quelques petites digressions, par Florio Bernardi, médecin naturaliste] (Venise, 1646). [1][1][2]

Notre édition contient une lettre que Guy Patin a écrite à Bernardi le 11 octobre 1658. Patin y déclare avoir fait sa connaissance grâce à leur admiration commune pour Caspar Hofmann. Cette lettre est particulièrement riche en avis de Patin sur la théorie et la pratique médicales, en complète harmonie avec ce qu’il en a écrit ailleurs.

Charles Patin a parlé de Bernardi au présent dans son Lyceum Patavinum [Université de Padoue] (Padoue, 1682, page 97, v. note [32], lettre 146) :

Florius Bernardus parenti meo olim amicus, in medendo acutissimus est, ideo multorum Venetorum Procerum valetudini præfectus.

[Florio Bernardi, qui fut jadis ami de mon père, {a} est le plus fin dans l’art de remédier, à tel point qu’il préside à la santé de nombreux nobles vénitiens].


  1. Assertion permettant de penser que Patin et Bernardi échangèrent plus d’une lettre.



Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Fiche biographique. Bernardi, Florio

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(Consulté le 20/04/2024)

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