Médecin allemand de Lübeck, Lorenz (Georgius Fridericus Laurentius ; Lübben, Brandebourg 1594-Lübeck, Schleswig-Holstein 1673) [1] doit sa maigre notoriété posthume à deux ouvrages qui ne pouvaient que plaire à Guy Patin :
[Première partie des Exercices écrits sur quelques aphorismes d’Hippocrate, {a} qui n’en sont pas moins parfaitement vrais, et sur leurs explications] ; {b} ;
[Défense de la phlébotomie, démontrant que dans une fièvre aiguë, continue et maligne (à laquelle, au troisième jour de la maladie, s’étaient ajoutés un érésipèle et une tuméfaction de la jambe droite, avec une rougeur au-dessus du genou), chez un homme plus que quinquagénaire, la saignée pratiquée au cinquième jour, au niveau d’une veine proche du gros orteil droit, loin au-dessous du site de l’inflammation, et tandis que le mal progressait, a suivi la règle, l’exemple, le canon et la méthode en mettant fin à la fluxion]. {c}
Notre édition contient quatre lettres latines que Patin a écrites à Lorenz, datées du 10 décembre 1664 au 26 novembre 1666.