L. 716.  >
À Hugues II de Salins,
le 13 décembre 1661

Monsieur, [a][1]

Après une maladie [2] qui m’a détenu six semaines au lit, il me reste encore une faiblesse si grande que je suis obligé de me servir de la main d’autrui pour vous faire réponse à la vôtre, de laquelle je vous remercie, aussi bien que de votre bon souvenir. Le Galien de la neuvième édition, bien conditionné, coûtera bien 24 ou 25 écus[3] La huitième et la neuvième sont les deux meilleures éditions, pourvu que l’index de Brasavola y soit. [1][4] M. Merlet [5] a bien envie de faire imprimer son Commentaire sur les Épidémies d’Hippocrate[2][6] mais il dit qu’il a des affaires domestiques qui l’empêchent d’y penser. Je crois néanmoins que nous aurons le tout à la fin et que cela sera fort bon, car il est l’homme de France qui a plus vu de malades et qui en raisonne bien. L’École de Salerne de M. Moreau [7][8] est aujourd’hui fort rare et peu nécessaire, elle est tantum de cibo, et non de potu ; [3] s’il eût eu le loisir, il l‘eût achevée. Au lieu d’icelle, vous pouvez vous payer du Perdulcis [9] ou du Melchior Sebizius de alimentorum facultatibus[4][10] qui est un livre in‑4o que vous trouverez aisément à Lyon. Pour mon portrait [11] en taille-douce, j’espère qu’il viendra quelque jour, mais il faut se rengraisser, reprendre son embonpoint et remettre cette affaire à l’année qui vient. Pour la difficulté d’où vient que quelques personnes ont très grandes peines d’avaler le boire, le bouillon et autres choses liquides, cela se fait par l’épiglotte et autres parties qui composent la gorge, comme vous reconnaîtrez dans la Pratique de M. Riolan le père, ubi de morbis faucium[5][12] dans l’Anthropographie du fils [13] et dans son Encheiridium anatomicum et pathologicum[14] Le pain et les autres choses solides qui ont de la pesanteur font baisser le pont-levis de la gorge, mais les liqueurs qui n’ont point de pesanteur s’y arrêtent et font mal ; cela se fait sans paralysie des muscles. J’ai vu ce mal-là bien souvent à Paris, qu’il faut guérir par la saignée [15][16] et la purgation[17] et quelques gargarismes astringents. [18] Votre jeune Provençal avait besoin d’être saigné et s’il l’eût été puissamment, cela ne lui fût point arrivé. Néanmoins, cette hémorragie doit lui avoir sauvé la vie puisqu’elle a désempli le cerveau qui pouvait étouffer dans l’apoplexie, [19] per illam abundantiam sanguinis[6] Lisez bien là-dessus et méditez aussi l’histoire qui est dans Hippocrate, [20] 3. Epidemiæ, virginis Larisseæ[7][21] avec les commentaires de Galien, de Mercuriali, [22] de Phrygius, [23] de Franciscus Vallesius [24] et autres interprètes des Épidémies d’Hippocrate. Quoi qu’il en soit, le sang n’est monté à la tête que pour sa trop grande quantité et pour n’être retiré que par la saignée, qui était le vrai remède. Adde quod, absque tali hæmorrhagia, imminebat periculum præsentissimum suffocationis cerebri, quæ in tali casu proprie loquendo apoplexia dicitur[8] N’oubliez jamais de saigner hardiment en ce cas-là. Le roi, [25] la reine [26] et M. le Dauphin [27] sont en bonne santé à Paris. Il court ici un bruit de la mort du roi d’Espagne [28] et de la maladie de la duchesse de Savoie. [9][29] Le duc de Lorraine [30] s’est retiré de la cour contre le gré du roi et s’en est allé sans dire adieu [il est revenu] : [10] en faites un trou à la nuit ; [11] l’on dit que c’est qu’il ne veut point signer quelque chose que l’on lui demande pour son neveu le prince Ferdinand, [31] que l’on voulait marier à la fille [32] de M. de Nemours. [12][33] La reine d’Angleterre [34] s’en va quitter Paris pour retourner à Londres auprès du roi son fils, [35] duquel on dit qu’il va épouser la fille de Portugal. [13][36] Le roi se prépare pour faire le mois d’avril prochain un beau voyage en Alsace et entre autres, à Brisach. [37] M. Fouquet, [38] jadis surintendant des finances, n’est plus dans le château d’Angers. [39] Il est aujourd’hui dans Amboise, [40] mais nous ne savons pas encore quand il plaira au roi de le faire emmener à Paris. Il est vrai qu’il n’y a que trois jours qu’on a mis dans la Bastille [41] un sien serviteur nommé Pellisson, [14][42] qui avait été arrêté avec lui dans Nantes. [43] Il y a ici une Chambre de justice, [44] laquelle fait belle peur à beaucoup de partisans. Même, il y en a quelques-uns d’entre eux qui ont pris la fuite, tels que sont Catelan, [45] Boislève [46] et autres. [15] On dit que cette Chambre fera de belles exécutions et que le roi veut qu’il en demeure un exemple signalé d’une grande justice pour l’avenir. Ma femme et mes enfants vous remercient de votre souvenir, et moi je vous baise très humblement les mains, comme aussi à mademoiselle votre femme et à monsieur votre frère. Je vous supplie de me faire la grâce de m’aimer toujours et de croire que je serai toute ma vie, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Guy Patin.

De Paris, manu tremenda, et adhuc languida[16] ce mardi 13e de décembre 1661, quæ fuit Bruma veterum [17] avant l’an 1582, que le pape Grégoire xiii [47] entreprit de réformer le calendrier.


a.

Ms BnF no 9357, fos 348‑349, « À Monsieur/ Monsieur de Salins le puîné,/ Docteur en médecine,/ À Beaune ». À l’exception de la signature, du post‑scriptum et de l’adresse, la lettre n’est pas de la plume de Guy Patin, qui l’a dictée à l’un de ses proches.

1.

Les Junte {a} de Venise ont donné dix éditions in‑fo des Galeni omnia quæ extant opera in latinum sermonem conversa [Toutes les œuvres existantes de Galien, traduites en latin], parues entre 1541 et 1625. La 8e et la 9e sont respectivement datées de 1600 et 1609. Les 11 volumes in‑fo de la 4e (1565) sont disponibles sur Medica.

2.

V. note [1], lettre 673, pour cet inédit de Jean Merlet.

3.

« seulement sur le manger, et pas sur le boire. »

Il est vrai que la 2e section, De Cibo et Potu [Du Boire et du Manger], de la Schola Salernitana… de René Moreau (Paris, 1625, réimprimée en 1672, v. note [2], lettre 441), ne contient que 77 chapitres de Cibo, et aucun de Potu. Le dernier chapitre (De Butyro et sero [Le Fromage et le petit-lait]) s’achève sur cette phrase (page 828) :

Insuper animadverto mihi post hanc prolixam et diffusam de cibis dissertationem atque disquisitionem, paululum esse quiescendum ; ut reparatis animis et recreatis spiritibus ercetior et alacrior assurgam ad reliquum opus Deo bene favente peragendum.

[Je constate en outre qu’il me faut prendre un petit peu de repos après ces recherches et cette dissertation sur le manger, qui ont été longues et fort étendues ; ensuite de quoi, si Dieu le veut, rendu plus ardent et rétabli dans toute ma vigueur, je m’attaquerai, avec un esprit restauré et bien dispos, à produire le reste de l’ouvrage]. {a}


  1. Dieu ne le voulut pas : le second tome que promettait Moreau ne parut jamais.

4.

V. note [10], lettre 273, pour le livre de Melchior Sebizius « sur les facultés des aliments » (Strasbourg, 1650).

5.

« là où il est question des maladies de la gorge ».

La Pratique de Jean i Riolan est sa Methodus medendi… [Méthode pour remédier…] (Paris, 1598, v. note [5], lettre 116). Dans ses Opera omnia [Œuvres complètes] (Paris, 1610, v. note [9], lettre 22), Paralysis gulæ [Paralysie de la gorge] est le titre du chapitre iiii (revu et augmenté) du Particularis methodi medendi, sectionis tertiæ, tractatus primus. In quo explicantur affectus partium quæ serviunt nutritioni, imprimis œsophagi, deinde ventriculi [Premier traité de la troisième section de la méthode particulière pour remédier. Où sont expliquées les affections des parties qui servent à la nutrition, d’abord de l’œsophage, ensuite de l’estomac] (page 475) :

Paralysis gulæ dignoscetur quod solidum transglutire non possit, quia comprimi non potest a fibris transversis, liquida velut in lagenam descendunt, ista deglutiendi difficultas in acutis morbis solet esse lethalis. Si advenerit per se paralysis sine acuto morbo, verisimile est eam accidere ab intemperie firgida. Proinde curetur ut paralysis linguæ, gargarismo ex decocto salviæ amioranæ, in quo syrupus de stœcade sit dissolutus, frequenti usu conservæ salviæ cum theriaca, mithrodatio ? Aëtius admovet mento cucurbitula. Topica applicari debent intra duas spatulas sive ad quintam vertebra dorsi, ubi incumbit gula.

[La paralysie de la gorge se reconnaît sur l’impossibilité d’avaler les solides, parce qu’ils ne peuvent plus être comprimés par les fibres transverses ; {a} les liquides descendent comme dans une bouteille ; cette difficulté à déglutir est d’habitude mortelle dans les maladies aiguës. Si la paralysie survient isolément, sans maladie aiguë, il est vraisemblable qu’elle soit conséquence d’une intempérie très froide. Ainsi donc, elle se soigne comme la paralysie de la langue : par gargarisme fait d’une décoction de sauge marjolaine {b} où l’on a dissous du sirop de lavande, et par l’emploi fréquent de sauge accompagnée de thériaque, de mithridate. Aétius {c} applique des petites ventouses sur le menton. Les topiques doivent être placés entre les deux omoplates, soit près de la cinquième vertèbre, là où siège la gorge].


  1. Les muscles du pharynx qui avalent la nourriture en la propulsant vers l’œsophage.

  2. V. note [2], lettre latine 307.

  3. V. note [4], lettre de Charles Spon, datée du 21 novembre 1656.

Je n’ai rien trouvé de plus intéressant dans le Manuel anatomique et pathologique (v. note [25], lettre 150) et dans l’Anthropographie (v. note [25], lettre 146) de Jean ii Riolan, que Guy Patin citait ensuite.

6.

« à cause de cette abondance de sang. »

7.

« au livre iiie des Épidémies, de la vierge de Larisse ».

Larisse (Larissa), où Hippocrate est réputé être mort vers 370 av. J.‑C., est une ville du nord de la Grèce (Thessalie), au sud du mont Olympe, sur la rive droite du Pénée : {a}

« Dans la ville de Larisse, une jeune fille fut prise d’une fièvre ardente et vive : insomnie, soif, langue fuligineuse sèche, urines de bonne couleur mais ténues. Deuxième jour, malaise, elle ne dormit point. Troisième jour, elle eut des selles abondantes, aqueuses, de couleur d’herbe. Les mêmes évacuations se répétèrent les jours suivants avec soulagement. Quatrième jour, la malade rendit une urine ténue, en petite quantité, présentant un énéorème {b} élevé qui ne se déposa pas ; elle eut des hallucinations pendant la nuit. Sixième jour, elle eut une abondante épistaxis {c} et après un frisson, une sueur profuse, chaude, générale ; plus de fièvre ; la maladie fut jugée. Pendant la fièvre et même après la crise, les règles coulèrent ; c’était la première fois, cette jeune fille n’était pas nubile. Dans tout le cours de sa maladie, elle eut des nausées, des frissonnements, la face colorée, les yeux douloureux, la tête pesante. Il n’y eut pas de récidive chez cette malade, mais la solution fut définitive. Les souffrances étaient dans les jours pairs. » {d}


  1. Épidémies, livre iii, 12e maladie de la 2de série, Littré Hip, volume 3, page 137.

  2. Matière légère et blanchâtre, en suspension dans l’urine qu’on a laissé reposer.

  3. Hémorragie nasale.

  4. Guy Patin est revenu sur cette histoire hippocratique dans sa lettre 968 (v sa note [4]).

8.

« Ajoutez que, sans une telle hémorragie, menaçait le danger très immédiat d’une suffocation du cerveau, que dans un tel cas on appelle apoplexie proprement dite. »

Outre les commentaires de Galien sur les Épidémies d’Hippocrate, Guy Patin citait ceux de :

9.

La rumeur insistante de la mort de Philippe iv était fausse (v. note [11], lettre 715). Commençait la maladie de la duchesse de Savoie, Madame Royale, qui devait aboutir à sa mort en décembre 1663.

10.

Correctif [entre crochets] que Guy Patin a lui-même ajouté dans la marge.

11.

« Faites-en une évasion » (Furetière) : « il a fait un trou à la nuit, un trou à la Lune, il s’est évadé. »./p>

12.

Ce « prince Ferdinand » ne pouvait être que le prince Charles, futur Charles v de Lorraine, fils de Nicolas-François, et neveu de Charles iv : je n’ai pas trouvé d’autre explication à cela qu’un lapsus du copiste que Guy Patin n’aurait pas corrigé en relisant la lettre qu’il avait dictée.

On voulait alors en effet marier Charles v à Marie-Jeanne de Nemours (1644-1724), fille aînée de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours, {a} tué en duel en 1652 (Mlle de Montpensier, Mémoires, deuxième partie, chapitre v, page 530) :

« À mon retour de Forges, {b} je trouvai le prince Charles, qui faisait l’amant de Mlle de Nemours, l’aînée, et M. de Lorraine {c} qui voulait son mariage. Il y avait quelque difficulté du côté de la cour, qui y consentit enfin parce que l’on ne se souciait guère ni de l’un ni de l’autre ; mais je pensai que, par des raisons, le roi ne voulut pas signer au contrat, et ce fut ce qui fit retarder les choses ; après quoi, l’on passa outre. Cette belle passion ne plut pas, à ce que l’on dit, à Mme la princesse de Toscane. » {d}


  1. V. note [9], lettre 84.

  2. V. note [7], lettre 35.

  3. Charles iv, oncle de Marie-Jeanne.

  4. Marguerite-Louise d’Orléans, v. note [6], lettre 652.

    Marie-Jeanne épousa Charles-Emmanuel ii de Savoie en 1665, et Charles de Loraine ne se maria qu’en 1678 avec Éléonore d’Autriche, fille de l’empereur Ferdinand iii de Habsbourg.


13.

V. note [10], lettre 659, pour l’infante Catherine, sœur du roi du Portugal, Alphonse vi, qui allait bientôt épouser Charles ii, roi d’Angleterre.

14.

« dans la Bastille » est écrit de la plume de Patin qui a rayé « à la Conciergerie ».

Paul Pellisson-Fontanier, secrétaire du surintendant déchu, était une prise de première importance, comme en atteste la lettre de Michel Le Tellier, secrétaire d’État à la Guerre, adressée à D’Artagnan et datée de Fontainebleau le 20 novembre 1661, où il prescrivait les détails de son transfert (Archives de la Bastille, volume 2, pages 402‑403) :

« Monsieur, Je vous ai mandé, il y a déjà quelques jours, que le roi avait résolu de vous décharger de la garde de M. Fouquet et de vous rappeler auprès de sa personne, aussi bien que les mousquetaires qui sont avec vous ; et je vous ai adressé en même temps une dépêche du roi par laquelle S.M. vous ordonnait d’envoyer quérir le sieur Pellisson, qui était au château de Nantes, et de le faire conduire en celui d’Angers. Présentement je vous envoie ce courrier exprès pour vous porter les ordres de S.M. qui sont nécessaires pour votre décharge et la conduite du sieur Pellisson à la Bastille, et votre retour près S.M. Ils consistent en une lettre du roi par laquelle il vous ordonne, après que le sieur Pellisson sera arrivé au lieu où vous êtes, {a} de vous acheminer avec lui, M. Fouquet et ses deux domestiques, droit au château d’Amboise ; là, après avoir remis entre les mains de M. Talhouët, enseigne des gardes du corps, M. Fouquet, son valet et médecin, {b} en partir avec ledit Pellisson pour vous rendre, suivant la route qui est dans le même paquet, à la Bastille, où il sera reçu en vertu de la lettre du roi adressée à celui qui y commande, qui est ci-jointe pour cet effet ; et comme pour cette conduite vous aurez besoin d’une voiture, on a donné les ordres nécessaires pour faire que le 10e ou le 12e du mois prochain, au plus tard, le sieur Balon, qui a été fourrier de Mgr le cardinal, {c} se rende auprès de vous avec un carrosse pour y exécuter ce que vous lui commanderez. Vous vous en pouvez servir pour conduire ledit Pellisson depuis Amboise jusqu’à Paris ; et je ne vous dis point que vous devez prendre vos précautions pour empêcher qu’il n’y ait entre ledit Pellisson et M. Fouquet ou ses gens aucun commerce, puisque la lettre de S.M. vous le prescrit expressément. »


  1. À Angers.

  2. La Vallée et Jean Pecquet.

  3. Mazarin.

15.

Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome ii, pages 2‑3) :

« Ce même jour, {a} le procureur général dit qu’ayant eu avis de la retraite de Catelan, il avait envoyé garnison chez lui et requérait qu’il fût décrété prise de corps contre lui à cause de son absence, suivant l’édit ; ce qui fut arrêté, et MM. Poncet et Sainte-Hélène députés pour informer de l’absence et lever le scellé, et faire la description des papiers.

MM. Catinat et Le Féron furent députés pour aller chez Boislève informer de son absence et poser le scellé, et MM. Regnard et Pussort pour aller aussi informer de l’absence de Bruant. {b}

[…] Sur le rapport fait de la perquisition de Boislève et information faite en sa maison, il fut décrété prise de corps contre lui, idem contre Bruant. »


  1. Vendredi 9 décembre 1661.

  2. Louis Bruant des Carrières (v. note [12], lettre 728), principal commis de Fouquet.

16.

« d’une main tremblante et toujours affaiblie » ; signature et post-scriptum sont de la plume de Guy Patin (et sa cursive n’a rien d’inhabituel).

17.

« qui fut la Bruma des anciens ».

V. notes [2], lettre 660, pour Bruma, le nom que donnaient les Latins au solstice d’hiver, et [12], lettre 440, pour la réforme calendaire de Grégoire xiii, qui décalait les dates de 10 jours. La date astronomique du solstice d’hiver varie selon les années entre le 20 et le 23 décembre du calendrier grégorien (10 et 13 décembre du julien).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 13 décembre 1661

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(Consulté le 25/04/2024)

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