L. 733.  >
À Charles Spon,
le 14 juillet 1662

Monsieur, [a][1]

Pour réponse à votre lettre du 26e de mai, je vous dirai que, selon votre désir et dessein, j’ai demandé l’audience pour M. de Rhodes [2] à M. le premier président[3] lequel prit mon placet et me promit d’y faire ce qu’il y pourrait ; mais il ne m’assura pas comme j’eusse bien voulu, alléguant pour ses raisons que l’on en demandait bien plus qu’il n’en pouvait donner et que le temps ne permettait ; néanmoins, qu’il ferait ce qu’il pourrait. Et depuis ce temps-là, je ne l’ai point vu à cause de la grande occupation que lui donne la Chambre de justice [4] et du peu de loisir qui lui reste ; joint que les fêtes et dimanches, il n’est point ici à cause du beau temps, il passe ces jours-là à Auteuil, [5] où on juge des procès de commissaires[1] et soupe sur la fin du jour pour revenir à dix heures du soir, ce qui est cause que je ne le vois pas si souvent en été comme en hiver. Mais je vous dirai en passant, sans préjudice du bon droit de M. de Rhodes, qu’il est en danger de perdre son procès s’il n’a de fort bonnes raisons, les médecins, chirurgiens et apothicaires étant ordinairement déboutés de telles prétentions, dont les exemples sont ici fort fréquents. [2] Néanmoins, en temps et lieu, je vous promets que je le recommanderai au dit seigneur, je vous prie de l’en assurer et de lui faire mes très humbles recommandations. Je pense vous avoir écrit par ci-devant que le 27e de mai nous avions perdu deux de nos compagnons, savoir MM. Tullouë [6] et de Bourges le père ; [7] mais depuis ce temps-là, deux autres ont encore payé le tribut à Nature, savoir MM. Jean Des Gorris [8] et Jean Chartier, [9] qui était professeur du roi sans faire aucune leçon ; aussi n’en était-il point capable, et n’était qu’une bête et un ivrogne. [3] L’on m’a dit aujourd’hui que M. Sorbière [10] était allé en Angleterre pour y voir son bon ami M. Hobbes [11] et l’entrée de la reine, [12] laquelle doit être magnifique. [4] Mardi prochain, la reine mère d’Angleterre [13] s’en retourne à Londres. On dit que le duc d’Enghien [14] est ici fort malade. Je n’ai point encore vu le livre de M. Segerus [15] de corde ; [5] son opinion est fort contraire à la commune, [6] comme aussi peut-être à la vérité. Vale, et me ama. Parisiis, die Veneris, 14. Iulii, 1662. Tuus ex animo, Guido Patin[7]

Ce vendredi 14e de juillet 1662. On ne parle ici que d’argent et de pain, [16] qui est encore renchéri. Tout le monde veut faire fortune. J’ai peur que bientôt nous ne voyions les hommes, enragés et acharnés les uns contre les autres, se prendre à la gorge pour avoir de l’argent. Nous avons perdu depuis peu et en peu de temps deux des nôtres, savoir Jean des Gorris et Jean Chartier, qui tous deux n’ont point laissé de pratique car l’un n’en avait plus, l’autre n’en eut jamais. Nous en avons encore un bien malade. M. Merlet [17] est aujourd’hui l’ancien [18] de l’École. Beaucoup de gens affectionnés ou intéressés aux partisans se plaignent fort de M. Colbert [19] et de la Chambre de justice. L’on dit aussi que demain doivent être confrontés M. Jeannin de Castille et M. Fouquet. [20][21] Le roi, [22] les reines et toute la cour sont à Saint-Germain. [23] La reine d’Angleterre s’en retournera bientôt à Londres. On imprime en Angleterre un beau Diogenes Lærtius in‑fo, grec-latin. [24] Le duc d’Enghien est ici fort malade. On imprime en Hollande un Rabelais qui sera fort beau. [8][25] On a mis ce matin prisonnier dans la Bastille [26] un libraire nommé Desprez [27][28] pour avoir imprimé quelque chose qui déplaît aux jésuites. C’est une lettre de M. Pavillon, évêque d’Alet, [29] qui allègue des raisons par lesquelles il proteste de ne pas signer que les Cinq Propositions [30] soient dans le livre de Jansenius, évêque d’Ypres. [31][32] Tollitur a medio sapientia, vi geritur res[9][33] Il fera dorénavant bien dangereux être homme de bien. J’apprends tout fraîchement que l’on imprime à Lyon trois tomes in‑fo d’opuscules du P. Théophile Raynaud. [34] Vale et me ama. Tuus ut suus,

Guido Patin.

Parisiis, 14. Iulii, 1662[10]


a.

Ms BnF no 9358, fos 203‑205, « À Monsieur/ Monsieur Spon,/ Docteur en médecine,/ À Lyon » ; Reveillé-Parise, no cccxlviii (tome ii, pages 469‑471) ; lettre dictée par Guy Patin, mais la fin (souscription, signature, adresse) et le post‑scriptum (fo 205) sont de sa main. À côté de l’adresse, de la main de Charles Spon : « 1662./ Paris, 14 juillet./ Lyon, adi 21 dud./ Rispost./ Adi 22 août. »

1.

Les procès de commissaires étaient jugés par des juges commis par le ro (Furetière)i :

« On appelle grands commissaires au Parlement les huit plus anciens conseillers de la Chambre, qui avec les deux présidents jugent souverainement des affaires qui doivent être jugées par articles, comme l’examen des comptes, les ordres des créanciers et les procès où il y a du moins cinq questions à examiner en particulier ; et ils jugent entre eux ces sortes de procès. Les petits commissaires sont quatre juges anciens avec le président, qui discutent un procès, qui en voient et examinent les pièces et dont on fait après le rapport en pleine Chambre. »

Auteuil était alors un village proche de Paris, entre la Seine et la forêt de Rouvray (don subsiste le bois de Boulogne).

2.

Il s’agissait probablement de protestations sur les règlements d’honoraires. Le premier président de Lamoignon avait visiblement d’autres chats à fouetter.

3.

Note manuscrite de Guy Patin sur les chaires du Collège de France, ms Coll. Fr. Montaiglon, page 147 :

« Jean Chartier est mort le 7e de juillet 1662. Le roi a donné sa place à Me Philippe Chartier, son frère de père, {a} qui a fait sa harangue le 16e de juin 1664. »


  1. Son demi-frère.

Les deux derniers défunts s’étaient mis la Faculté à dos : Jean Chartier en publiant en 1651 La Science du plomb sacré des sages, ou de l’antimoine… (v. note [13], lettre 271), et Jean iii Des Gorris en s’opposant au doyen Blondel, en 1660, qui lui interdisait le rang d’ancien parce qu’il était protestant (v. note [5], lettre 606).

4.

Charles ii, roi de Grande-Bretagne, venait d’épouser l’infante Catherine du Portugal (v. note [7], lettre 694). Dans son Journal (page 132) Samuel Pepys a consigné la fastueuse entrée de la reine à Londres, le 23 août (2 septembre nouveau style) 1662 :

« […] j’ai longé la Tamise sans pouvoir trouver une barque à louer. J’ai eu beau offrir huit shillings pour l’après-midi, il n’y eut pas moyen. C’est aujourd’hui en effet que la reine fait son entrée à Londres, venant de Hampton Court. Il fallut nous rendre à pied à Whitehall. Là, nous sommes montés à la nouvelle salle des festins, qui surplombe la Tamise. Nous ne pouvions être mieux placés pour voir le spectacle. Le roi et la reine arrivèrent dans un bateau couvert d’une tente. Il y avait bien dix mille bateaux et barques autour d’eux, à mon avis, car on ne voyait plus l’eau et l’on ne pouvait même pas distinguer les souverains. Quand ils débarquèrent devant Whitehall, tous les gros canons se mirent à tonner. »

La religion de leur nouvelle reine ne tarda pas à aiguiser la curiosité des Londoniens, qui avaient perdu l’habitude des fastes catholiques (ibid., en date du dimanche 21 septembre, 1er octobre nouveau style, 1662, page 134) :

« La reine vint à passer en carrosse. Elle se rendait à la chapelle de Saint-James qui vient d’être préparée à son intention. Je me suis mêlé à la foule qui la suivait. Une fois entré, j’ai vu le bel autel, les ornements, les moines en robes, les prêtres en chapes somptueuses et toutes sortes d’autres splendeurs. J’ai aussi entendu leur musique. Elle est peut-être bonne, mais elle ne me plaît pas, non plus que leur façon de chanter. La reine est fort dévote. Mais ce qui me fit le plus plaisir, ce fut de voir ma chère lady Castlemaine. Bien que protestante, elle avait accompagné la reine à la chapelle. Après la messe, un moine en capuchon se mit à prêcher un sermon en portugais. Comme je n’y comprenais rien, je suis parti pour aller à la chapelle du roi. Mais là, tout était terminé. »

5.

« sur le cœur » :

Triumphus Nobilissimo Visceri Cordi post felicissime tandem obtentam Duce Celeberrimo Anatomico Thoma Bartholino ex totali Hepatis Clade Victoriam primum quidem Hafniæ an. m dc liv erectus jam vero Basileæ repetitus a Georgio Segero, Thorunensi, Philos. et Med. et querimonia cordis repetitus.

[Triomphe pour le très noble viscère qu’est le Cœur, après la victoire que Thomas Bartholin, très célèbre meneur des anatomistes, a enfin fort heureusement remportée : il l’a établi pour la première fois à Copenhague l’an 1654 sur la ruine complète du foie, {a} et Georgius Segerus, philosophe et médecin de Thorn, {b} l’a maintenant confirmé à Bâle]. {c}


  1. Sic pour le livre de Thomas Bartholin, paru pour la première fois à Copenhague en 1653 (v. note [18], lettre 322), où il célébrait les « funérailles du foie » (hepatis exsequiæ), comme organe déchu de sa fonction centrale dans le mouvement et la production du sang.

  2. Georgius Segerius (Georg ou Jerzy Seger, Nuremberg 1629-Dantzig, 1678) avait étudié la médecine dans plusieurs universités allemandes, puis à Copenhague auprès de Bartholin, et enfin à Bâle où il avait reçu le bonnet doctoral en 1660. Il exerça à Thorn (v. note [30], lettre 547) puis à Dantzig, à partir de 1675. On lui attribue le mérite d’avoir été le premier à décrire la mucoviscidose en 1673.

  3. Bâle, Joannes König, 1661, in‑4o de 44 pages.

L’épilogue du livre complète son titre, sous la forme d’une inscription lapidaire, que j’ai transcrite en prose ordinaire et ponctuée :

Cordi, nobilissimo visceri, principi corporis nostri parti, grato animæ vitæque solio, summo calidi innati throno, iucundo spiritus vitalis architecto, limpido gratiosi liquoris fonti, vero vasorum sanguiducorum principio, unicæque sanguinis officinæ ;
et honorum cordis vindici, incomparabili primoque vasorum lymphaticorum inventori, Thomæ Bartholino, Professori Regio, anatomicorum principi, cuius ductu auspiciisque hepar sanguificationis laudem, quam per bis octo secula obtinuerat cordique iniuste eripuerat, deposuit, cordi reddidit et in perpetuum eius ius iterum concessit ;
Tabulam hanc triumphalem humili animo dicant inque sempiternam rei bene gestæ memoriam devota manu affigunt veritatis clientes interprete Georgio Segero Thorunensi

[Par la voix de Georgius Segerus, < médecin > de Thorn, les adeptes de la vérité dédient humblement cette inscription triomphale, en scellant dévotement l’immortel souvenir d’une bienfaisante action,
au Cœur, le plus noble des viscères, la toute première partie de notre corps, le généreux siège de l’âme et de la vie, l’éminent trône de la chaleur innée, {a} l’heureux architecte de l’esprit vital, la source limpide du précieux liquide, la véritable origine des vaisseaux qui conduisent le sang et l’officine exclusive de sa production ; et à celui qui a revendiqué la gloire du cœur, Thomas Bartholin, professeur royal et prince des anatomistes, l’incomparable et tout premier inventeur des vaisseaux lymphatiques, car c’est sous sa conduite et ses auspices que le foie a été dessaisi de l’honneur de la sanguification, {b} qu’il avait possédé pendant deux fois huit siècles {c} et injustement dérobé au cœur, et c’est lui qui a rétabli le cœur en son bon droit pour l’éternité]. {d}


  1. V. première notule {a}, note [14], lettre 150.

  2. Triste omission de Jean Pecquet, sans qui le rôle physiologique des conduits chylo-lymphatiques seraient demeurés dans l’ombre (v. note [26], lettre 152).

  3. Cela renvoie au début de l’ère chrétienne, en omettant les erreurs d’Hippocrate et d’Aristote sur le sujet aux ve et ive s. qui l’ont précédée.

  4. Hélas pour le lyrique Segerus ! les siècles suivants ont montré que la sanguification (hématopoïèse) appartient à la moelle osseuse (v. note [1], lettre 404).

6.

Guy Patin qui tenait lui-même la plume à partir de cette virgule.

7.

« Vale et aimez-moi. De Paris, ce vendredi 14e de juillet. Votre Guy Patin de tout cœur. »

8.

Guy Patin annonçait le Diogène Laërce de Gilles Ménage (Londres, 1633 et 1664, v. note [17], lettre 750). V. note [4], lettre 574, pour les éditions hollandaises des Œuvres de François Rabelais parues en 1663.

9.

« on écarte la sagesse du bien commun, on mène les affaires par la force » (Ennius, v. note [12], lettre 198).

Le 13 avril 1661, un arrêt du Conseil d’État avait ratifié la décision, prise le 1er février précédent par l’Assemblée du Clergé, que tout ecclésiastique et tout maître d’école devraient signer le Formulaire du 17 mars 1657 condamnant les Cinq Propositions attribuées à Jansenius (v. note [10], lettre 463) : v. note [1], lettre 821, pour ses termes exacts. C’était un moment critique pour Port-Royal car après la fermeture des Petites Écoles, il était interdit au monastère de recruter de nouvelles religieuses (v. note [3], lettre 700). Guillaume Desprez (v. note [3], lettre 485) jouait fidèlement son rôle en imprimant et diffusant les écrits favorables à Port-Royal. Dreux d’Aubray, le lieutenant civil qui avait été l’instrument de l’expulsion des élèves, avait perquisitionné la boutique de Desprez et y avait découvert deux nouveaux écrits hostiles au Formulaire : Nullités et abus du troisième mandement… et Nullités et injustices de l’interdiction portée par le troisième mandement… Ayant averti le Chancelier Séguier le 15 juillet 1662, il avait embastillé Desprez en vertu d’un ordre contresigné par Michel Le Tellier. Le libraire fut libéré le 20 juin 1663 (Dictionnaire de Port-Royal, pages 332‑334).

Nicolas Pavillon (1597-1677) avait été nommé en 1639 évêque d’Alet, petite ville de l’Aude, au pied des Pyrénées, l’un des plus pauvres diocèses du royaume. L’affaire du Formulaire heurta sa conscience et le détermina à prendre le parti de Port-Royal (ibid. pages 796‑799). Il publiait en 1661 une Lettre de monseigneur l’évêque d’Alet à Monsieur le curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, touchant la signature du Formulaire. Où il rend raison de trois lettres qu’il avait écrites au roi, à l’Assemblée du Clergé, et à monseigneur l’évêque de Châlons sur le même sujet (sans lieu ni nom, in‑4o de 8 pages). V. notes [4], lettre 945, pour les réticences de Pavillon à signer le Formulaire en 1667-1668, et [29] des Affaires de l’Université en 1651‑1652, dans les Commentaires de Guy Patin sur son décanat, pour Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

10.

« Vale, et aimez-moi. Votre Guy Patin et le sien [celui du P. Théophile Raynaud]. À Paris, le 14e de juillet 1662. »

Guy Patin annonçait la parution de trois recueils du R.P. Théophile Raynaud :

  1. Theophili Raynaudi… Opusculorum Miscella Philologica. Editio nova, in qua, eorum quæ pone recensentur, pars hactenus inedita, pars assiduo Authoris plurimum annorum labore recognita, nunc altero fere tanto auctior redit in lucem. Cum Indice, qui desidearabatur, copiosissimo,

    [Mélanges philologiques des opuscules de Théophile Raynaud… Édition nouvelle où ceux dont la liste est fournie ci-après {a} sont soit inédits, soit assidument revus et si augmentés que, grâce au travail de nombreuses années accompli par l’auteur, on peut presque dire qu’il s’agit d’une seconde mise au jour. Avec le très copieux index qui y manquait] ; {b}

  2. Leo Magnus, Romanus Pontifex, Maximus Taurinensis, P. Chrysol. Ravennas, Fulgentius Ruspensis, Valerian. Cemeliensis, Amedeus Lausanensis, Asterius Amasenus, Heptas præsulum christiana sapientia et facundia clarissimorum. Theophilus Raynaudus… priorem editionem variis ad SS. Leonem et Fulgentium accessionibus instructam, Octoginta Fulgentii Sermonibus, ex m.sc. cumulavit : Censuram inofficiosæ Censuræ libri de Prædestinatione et Gratia S. Fulgentio vendicati apposuit : Valerianum Cemeliensem accurata defensione rexit, adversus Parcum Charitatis criminatorem : Amedei Homilias florulentissimas de Deipara addidit. Hac postrema editione D. Fulgentii liber tertius de veritate prædestinationis et gratiæ antea mutilus, nunc primum prodit suis omnibus capitibus absolutus. Perinde atque D. Asterii Homiliæ. Quibus adiuncti sunt eiusdem Authoris Sermones omnino viginti longe elegantissimi.

    [Heptade des sept prélats les plus célèbres pour leur sagesse chrétienne et leur éloquence : Léon le Grand, souverain pontife, {c} Maxime de Turin, {d} Pierre Chrysologue de Ravenne, {e} Fulgence de Ruspe, {f} Valérien de Cimiez, {g} Amédée de Lausanne {h} et Astère d’Amasée. {i} Théophile Raynaud… a augmenté la première édition de diverses additions, tirées de manuscrits, sur les saints Léon et Fulgence, et de 80 Sermons de Fulgence ; a joint une Censure de la censure désobligeante du livre attribué à saint Fulgence sur la Prédestination et la Grâce ; a mené une soigneuse défense de Valérien de Cimiez contre un mesquin accusateur de sa Charité ; a ajouté les Homélies les plus fleuries d’Amédée sur la Mère de Dieu. En cette dernière édition paraît le troisième livre de saint Fulgence sur la vérité de la prédestination et de la grâce, qui avait précédemment été mutilé mais que voici entier, avec tous ses chapitres, et figurent aussi les Homélies de de saint Astère, ainsi que vingt Sermons extrêmement élégants de son auteur] ; {j}

  3. Hagiologium Lugdunense complectens ea quæ de Sanctis Lugduni præsidibus, aut aliquatenus ad hanc Urbem spectantibus…

    [Hagiologie lyonnaise contenant ce qui concerne les saints prélats de Lyon ou, dans une certaine mesure, cette cité…]. {k}


    1. Le sommaire de l’ouvrage donne les titres des huit opuscules qu’il contient.

    2. Lyon, Antonius Molin, 1663, in‑4o de 640 pages.

    3. Léon ier, pape (440-460), saint et docteur de l’Église.

    4. Saint et premier évêque de Turin au ve s.

    5. Saint archevêque de Ravenne mort en 460.

    6. Saint évêque de Ruspe (Tunisie) au vie s.

    7. Évêque de Cimiez (aujourd’hui quartier de Nice) au ve s.

    8. Saint évêque de Lausanne au xiie s.

    9. Saint évêque d’Amasée (Turquie) au ve s.

    10. Paris, Georgius Josse, 1662, in‑fo de 901 pages, dont il existe aussi une édition Lyonnaise parue la même année .

    11. Lyon, Antonius Molin, 1662, in‑4o de 608 pages : un des rares ouvrages du R.P. Raynaud à avoir été traduit en français, Les Saints de Lyon… traduits du latin, par un religieux de la même Compagnie (Lyon, Esprit Scot, 1629, in‑12 de 589 pages), sans le Sanctus Georgius Cappadox qui a été rédigé ultérieurement.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 juillet 1662

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(Consulté le 20/04/2024)

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