L. 995.  >
À André Falconet,
le 17 septembre 1670

Monsieur, [a][1]

Le roi [2] a ordonné la dissolution de son camp, [3] on en prend 15 000 hommes que l’on envoie à Saint-Quentin [4] en Vermandois, d’où ils seront commandés pour le rendez-vous qu’on tient encore secret. [1] Il y a toute apparence que ce sera contre les Hollandais. Ils sont devenus si glorieux depuis leur commerce des Indes [5] que ceux qui traitent avec eux disent qu’ils sont insupportables. Le roi s’en est cru méprisé et on croit qu’il en garde son ressentiment jusqu’à l’occasion de les en faire repentir. On a envoyé encore 6 000 hommes vers Soissons, [6] et d’autres ailleurs. Vous voyez que tout cela va du même côté. La Triple Alliance [7] va être rompue : les rois d’Angleterre [8] et de Danemark [9] sont d’accord avec notre roi. Væ hostibus ! [2]

M. Yvelin, [10] médecin de < feue > la duchesse d’Orléans, [11] est ici fort malade. Il a 60 ans et n’a jamais vécu sobrement, il buvait son vin tout pur ; il est fort rougeaud. Galien [12] appelle ces gens-là εξερυθρους [3][13] et dit qu’ils ont tous les entrailles trop échauffées. Je vous prie de me mander si MM. de Tournes [14] ont achevé d’imprimer la seconde partie du livre de M. Daillé [15] de obiecto cultus religiosi[4] Un conseiller de la Cour, huguenot, [16] m’a dit que dans leur réformation ils n’ont point eu de plus grand homme que lui depuis Calvin ; [17] il est mort depuis peu. Ces gens-là font bien autrement étudier leurs proposants [5] que nos moines : [18] c’est presque assez pour ceux-ci quand ils savent lire la messe, cela est honteux ; on en fait passer d’autres pour savants quand ils ont fait quelque méchant livre, mais appuyé du crédit de 50 000 hommes qui sont tous encapuchonnés de la même sorte. Ô le bel argument de la plupart d’entre eux ! c’est le panégyrique de quelque confrère ou de quelque commentaire de animabus languentibus in purgatorio ; [6][19] cependant, cela fait bien bouillir leur marmite et qui en dirait du mal serait à peu près excommunié. [20] Laissons ce discours, Stultus est labor ineptiarum[7][21]

Il est certain que le roi d’Angleterre a écrit au roi en faveur de M. Fouquet, [22] mais il n’y a pas d’apparence que M. Colbert [23] consente à cette liberté, contre laquelle il a fait tant de machines ; interea patitur iustus[8] Mme de Guise, [24] fille de < feu > Gaston duc d’Orléans, [25] est accouchée d’un fils dont la naissance réjouit fort la famille. Elle allait en décadence faute de mâles qui sont, comme vous savez, fulcra et columnæ familiarum[9][26] M. de Périgny, [27] président aux Enquêtes, précepteur de M. le Dauphin, [28] est mort à Saint-Germain [29] d’une apoplexie, [30] et aussi l’aînée des deux filles de M. de Chevreuse, [31] gendre du grand Colbert. [10] La charge de précepteur se donne ici selon les passions d’un chacun : les uns veulent le P. Mascaron, [32] prêtre de l’Oratoire[33] d’autres M. de Bassompierre, [34] évêque de Saintes, [35] et d’autres l’abbé Bossuet [36] qui est présentement évêque de Condom. Tous trois sont fort habiles, mais je crois que ce dernier sera préféré ; cet emploi est de grande importance. [11] On parle ici fort d’un jeune homme de Lyon nommé Guinaut qui a été misérablement tué par des voleurs, dont on ne sait pas encore les particularités. On a trouvé beaucoup d’argent chez lui, mais on croit que l’or a été dérobé. Homo homini lupus, aut Δαιμων. [12]

Il y a bien à dire que ce qu’on écrit de la rage [37] ne soit vrai, M. Piètre [38] s’en moquait, et moi aussi : on n’en guérit point pour aller à la mer. Cette maladie, que les Grecs ont nommée hydrophobia[13] est une espèce de délire causé par une atrabile [39] très pernicieuse qui renverse les fonctions du cerveau. Fernel [40] était un très grand homme, mais il a trop donné dans les qualités occultes. [14][41] On avait fait venir à la cour un capucin qui devait guérir tout le monde. [42][43] C’était un demi-faiseur de miracles. [44] Il a vu le roi par le crédit d’un grand, vous savez que les moines en ont toujours quelqu’un, même plus que d’honnêtes gens. On dit qu’il est fort impudent, belle qualité pour un capucin ! et qu’il est fort ignorant, passe pour celle-ci !

M. Vallot [45] est plus mal que jamais, sa maison est en larmes. On l’a rapporté en litière [46] au Jardin royal [47] et il veut être traité par trois médecins de Paris. N’ayez pas peur qu’il prenne de l’antimoine, [48] quoiqu’il en ait tant donné. Il dirait qu’il n’en a pas besoin et je le crois, mais trois ou quatre mille personnes qu’il a tuées en diraient bien autant si elles pouvaient parler. On dit qu’il est en colère contre M. Brayer, [49] qu’il prévoit être son successeur. Celui-ci en est très digne, mais fin et rusé. Il a déjà 80 000 livres de rente, il n’est pourtant pas encore content. Tria insatiabilia, mare, mulier, avarus ; [15][50] les moines diraient infernus[16] Je vous baise les mains et suis de tout mon cœur votre, etc.

De Paris, ce 17e de septembre 1670.


a.

Bulderen, no dxxix (tome iii, pages 400‑403) ; Reveillé-Parise, no dcccxix (tome iii, pages 763‑765).

1.

Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome ii, pages 601‑602, 6 septembre 1670) :

« J’oubliais encore que le roi, étant fort mal satisfait de M. le duc de Lorraine, {a} avait envoyé des troupes pour le surprendre dans Nancy ; et en effet, M. de Fourilles, qui les commandait, y était entré ; mais M. de Lorraine s’était sauvé une heure auparavant et les dames de Lillebonne {b} s’étaient retirées dans un couvent de religieuses. Le sujet apparent du mécontentement du roi était que M. de Lorraine avait fait mettre des bureaux pour les sorties contre ceux du roi, avec défense d’avoir commerce avec les Français sur peine de la vie, et qu’il avait fait ôter des poteaux où étaient les armes du roi. Les politiques disaient qu’il suscitait une ligue entre les princes du Rhin contre le roi, qu’il avait demandé à entrer dans la Triple Alliance et qu’il avait beaucoup plus de troupes qu’il n’en devait avoir suivant les traités. Voilà la cause de la levée du camp {c} car toutes les troupes du camp y sont allées, et il faut remarquer qu’elles y ont été en campant, sans loger ni dans ville, ni dans village, et sans aucun désordre, les soldats n’ayant pas détaché un fruit ni pris quoi que ce soit par les lieux où ils ont campé ; ce qui doit être admiré, la police étant à présent très bien observée parmi les troupes. »


  1. Charles iv.

  2. La fille légitimée et la petite-fille de Charles iv.

  3. De Saint-Sébastien, v. note [3], lettre 955.

2.

« Malheur à nos ennemis ! »

Les mouvements de troupes évoqués par Guy Patin étaient l’invasion surprise de la Lorraine, lancée le 26 août. Ce fut une réussite, mais le duc de Lorraine, Charles iv, parvint à s’échapper en Allemagne. Il s’agissait pour Louis xiv de neutraliser les communications entre les Pays-Bas et l’Espagne, par la voie de la Franche-Comté. Parallèlement le traité secret entre la France et l’Angleterre, en partie négocié par la défunte Henriette d’Angleterre, avait été signé le 1er juin à Douvres (v. note [1], lettre 983) et les diplomates manœuvraient pour rapprocher la Suède de la France : renouvelée en janvier 1670, la Triple Alliance anglo-néerlando-suédoise (v. note [12], lettre 930) était sur le point de se déliter ; les Provinces-Unies, isolées, allaient pouvoir être attaquées. Expliquer l’hostilité personnelle de Louis xiv à l’encontre des Hollandais reste un sujet de discussion entre les historiens. Le « ressentiment » orgueilleux du roi, explication qu’en donnait ici Patin, est aujourd’hui tenue pour probable.

3.

« très rouge » (exéruthrous, au cas accusatif pluriel) : cet adjectif est assez répandu dans les textes médicaux grecs de l’Antiquité, comme en atteste Anuce Foes dans son Œconomia Hippocratis [Lexique hippocratique], {a} au mot Εξερυθρον (page 217). Guy Patin se référait ici au livre iii de Galien sur les Lieux affectés (Kühn, volume 8, pages 182‑183, traduit du grec) :

In primis corporis habitum, qualis sit, consideres velim, meminerisque quod molles et candidi et obesi nequaquam humorem habent melancholicum, macri vero et nigri et hirsuti et quibus latæ sunt venæ, ad hujusmodi humoris generationem aptissimi sunt ; fitque interdum, ut prærubro colore homines affatim in melancholicam temperiem decidant, atque post hos flavi, idque maxime quando et vigiliis et multis laboribus et sollicitudine et tenui victu fuerint educati.

[Je voudrais tout d’abord que vous regardiez quelle est l’habitude du corps et n’oubliiez pas que ceux qui sont mous, pâles et obèses n’ont pas du tout d’humeur mélancolique, {b} mais ceux qui sont maigres, ainsi que basanés et poilus, et qui ont les veines plates, ont une très forte propension à engendrer cette sorte d’humeur. Il arrive parfois que les hommes très rouges de teint {c} tombent en un tempérament mélancolique, puis deviennent jaunes ; et ce tout particulièrement quand et par veilles, et les multiples labeurs, et les soucis, et une alimentation pauvre les ont épuisés]. {d}


  1. Francfort, 1588, v. note [23], lettre 7.

  2. Atrabile, v. note [5], lettre 53.

  3. εξερυθροι, au cas nominatif pluriel.

  4. L’index de Kühn contient huit pages sur le vin, incluant son aptitude à échauffer les viscères, mais je n’y ai pas vu d’entrée sur la vive rougeur du visage que son abus engendre ; sauf à penser qu’un teint rubicond virant au jaune est signe de cirrhose alcoolique (avec une grosse rate supposée gorgée d’atrabile).

4.

Ioannis Dallæi adversus Latinorum de cultus religiosi obiecto traditionem, Disputatio, qua demonstratur vetustissimis ad A.D. ccc. Christianis ignotos et inusitatos fuisse eos cultus, quos nunc in Romana communione solent Eucharistiæ, Sanctis, Reliquiis, Imaginibus et Crucibus deferre.

[Dissertation de Jean Daillé {a} contre la tradition des Latins sur l’objet du culte religieux, où il est démontré que, jusqu’à l’an 300 de notre ère, les tout premiers chrétiens n’ont pas pratiqué ni connu ces cultes qui, dans la communion romaine, ont maintenant coutume de faire référence à l’Eucharistie, aux saints, aux reliques, aux icones et aux croix]. {b}


  1. V. note [15], lettre 209.

  2. Genève, Ioannes Antonius et Samuel de Tournes, 1664, in‑4o de 802 pages.

La seconde partie, dont parlait ici Guy Patin, est intitulée :

Ioannis Dallæi de Cultibus religiosis Latinorum libri novem. i De Baptismi Cærimoniis. ii De Confirmatione. Reliqui vii de Eucharistiæ Ritibus. Quibus demonstratur novitas cærimoniarum, quæ ad duo Sacramenta a Christo instituta, præsertim ad Eucharistiam, in Communione Romana adjecta sunt. Opus posthumum, cum catalogo scriptorum hactenus ab autore editorum.

[Neuf livres de Jean Daillé sur les cultes religieux des Latins i Cérémonies du Baptême. ii Confirmation. vii autres sur les rites de l’Eucharistie. Où est démontrée la nouveauté des cérémonies que la religion romaine a ajoutées aux deux sacrements institués par le Christ, et en particulier à l’Eucharistie. Œuvre posthume, avec le catalogue des écrits publiés jusqu’ici par l’auteur]. {a}


  1. Ibid. et id. 1671, in‑4o de 1 286 pages.

5.

Proposants : « ceux qu’on examine pour être reçus ministres dans la religion prétendue réformée. Lorsqu’ils soutiennent des thèses de leur croyance, ils font la même chose que ceux qui soutiennent des thèses pour être reçus docteurs [en théologie] dans la vraie Église » (Furetière).

6.

« sur les âmes qui languissent au purgatoire » : animabus est ablatif pluriel décadent de anima (pour animis) ; le dogme catholique du purgatoire est énergiquement rejeté par la Religion réformée.

7.

« Il est stupide de se torturer l’esprit avec des inepties » : Martial, v. note [10], lettre 328.

8.

« pendant ce temps, le juste souffre » (v. note [44], lettre 176). Nicolas Fouquet connut un adoucissement progressif de sa détention, mais finit ses jours à Pignerol le 23 mars 1680, sur le point, semble-t-il, d’être libéré.

9.

« les soutiens et les colonnes des familles » (v. note [3], lettre 926). Guy Patin saluait la naissance (le 28 août) de François-Joseph duc d’Alençon, puis duc de Guise, fils de Louis-Joseph, duc de Guise et d’Élisabeth d’Alençon, fille de Gaston d’Orléans (v. note [3], lettre 911). L’enfant mourut en 1675 ; avec lui s’éteignait la branche de Monsieur Gaston, frère cadet de Louis xiii.

10.

V. notes :

11.

Jules de Mascaron (Aix 1634-Agen 1703), fils d’un avocat au parlement de Provence, était venu à Paris pour entrer dans la congrégation de l’Oratoire. Son premier succès éclatant avait été l’oraison funèbre de la reine mère Anne d’Autriche (1666) : {a}

« Grande reine, il ne manque rien à votre force que celle dont votre sexe vous a dispensée. Vous n’avez pu affronter la mort dans les combats. Mais cette mort vous vient chercher dans le lit pour devenir le sujet de vos victoires. Cette grande reine se voit frappée d’une maladie mortelle ; on lui promet bien qu’on lui apportera quelque soulagement, mais on ne lui promet pas d’en guérir. Faux gladiateurs, qui cherchez la mort dans les duels : véritables braves qui la cherchez dans les combats pour la gloire de votre prince ; quel serait votre sentiment, si on vous faisait de semblables propositions. Car enfin après cette nouvelle, il ne serait pas question d’une bravoure, d’un sang échauffé et d’une bile allumée ; il faut une âme dans un sang froid, qui envisage la mort avec un œil intrépide, qui l’affronte avec courage, dans l’assurance qu’elle a de ne la pouvoir éviter. Je vous demande, y a-t-il force et courage pareil, et n’est-ce pas d’elle que je dois dire véritablement, Ridebit in die novissimo ? {b} Elle dit avec une plus grande constance que cet Ancien Vivens vivensque pereo, {c} je meurs tout en vie, et je péris devant mes propres yeux ; et de peur qu’une constance aussi forte que la sienne n’altérât la modestie de son âme, elle se jeta aux pieds d’un crucifix dans un état de pécheresse. »


  1. Recueil des Oraisons funèbres prononcées par Messire Jules Mascaron, évêque et comte d’Agen, prédicateur ordinaire du roi (Paris, Georges Du Puis, 1704, in‑12 de 412 pages), iii e partie, pages 47‑49 ; ma transcription respecte la ponctuation qui donne une idée de la déclamation.

  2. « Elle rit au jour nouveau » : elle envisage l’avenir avec confiance (Proverbes, 31:25).

  3. « Tout vivant et bien vivant que je suis, je cours à ma perte » : réponse de Phédria à son esclave Parménon qui le conjure de ne pas retomber sous les charmes de Thaïs, son amante, dans L’Eunuque de Térence (acte i, scène 1, vers 73).

Ce discours valut à Mascaron d’être présenté à Louis xiv, devant qui, entouré de ses favorites, il avait prêché le carême de 1669. Il reçut l’évêché de Tulle en 1671 (G.D.U. xixe s.).

V. note [3], lettre 567, pour Louis de Bassompierre, évêque de Saintes. La charge de précepteur du dauphin échut à Jacques-Bénigne Bossuet (v. note [4], lettre 972).

12.

« L’homme est un loup pour l’homme [Plaute, v. note [3], lettre 127], ou bien un démon. »

13.

L’hydrophobie, aversion totale pour les boissons, est un des symptômes les plus frappants de la rage (v. note [2], lettre de Hugues ii de Salins, datée du 16 décembre 1656).

14.

Nouvelle attaque de Guy Patin contre l’importance que Jean Fernel accordait aux qualités occultes (v. note [7], lettre 3). Dans le chapitre x (Les maladies et symptômes des poumons, leurs causes et leurs signes) du livre v (Des maladies et symptômes de chaque partie) de sa Pathologie (v. note [1], lettre 36), Fernel dit par exemple, en conclusion du paragraphe sur les causes de la phtisie (page 376) :

« Ces causes donc ulcèrent peu à peu et sans faire douleur les plus robustes poumons ; auxquelles on peut ajouter tout ce qui peut causer un semblable effet par une qualité occulte, comme est le lièvre marin. » {a}


  1. Le lièvre marin (blennie) est un poisson venimeux qui vit dans les marais et les eaux littorales ; hors de sa coquille, il a la couleur du poil d’un lièvre de terre. On lui attribuait toutes sortes de propriétés malfaisantes : « si une femme grosse le regarde, elle vomira et avortera. […] Le lièvre marin est un poison ennemi du poumon, comme les cantharides de la vessie, et la ciguë du cerveau. Ceux qui ont mangé du lièvre marin ont en horreur toute sorte de poisson » (Furetière).

15.

« Trois choses sont insatiables, la mer, la femme, l’avare. »

Tria insatiabilia est le titre d’un distique un peu différent de Hieronymus Arconatus, {a} adressé à Andreas Birck, abbé d’Altenbourg (Thuringe) :

Omnia cum possint expleri ; tempore nullo,
Expleri possunt, femina, flamma, fretum
.

[Tandis que toutes choses peuvent être expliquées, jamais on n’a pu expliquer la femme, la flamme, la mer].


  1. Hieronymus Bogner, poète natif de Silésie (Löwenberg, Pologne 1533-Vienne 1599).

  2. Poematum recentiorum volumen, in quo continentur Epigammata, Elegiæ, et Carmina heroica [Volume de Poèmes très récents, contenant épigrammes, élégies et chants héroïques] (Vienne, Nicolaus Pierius, 1591, in‑8o de 291 pages), Epigrammata, page 101.

  3. Ce distique ne figure pas dans les 100 triades du Borboniana manuscrit.

16.

« l’enfer. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 17 septembre 1670

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(Consulté le 20/04/2024)

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