L. latine 3.  >
À François Citois,
le 7 juin 1639

[Ms BIU Santé no 2007, fo 19 vo | LAT | IMG]

Copie d’une lettre que M. G. a envoyée à M. Citois en 1639.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Ex una et eadem fidelia, soit dit sans vous offenser, duos parietes dealbabo[1][2] car alors que je m’apprêtais à vous remercier pour l’insigne service que m’a valu la rare bienveillance de votre fils à mon égard, voilà qu’en me gratifiant d’une nouvelle magnificence, vous me comblez et me défiez presque en m’offrant un livre. C’est ce beau et savant ouvrage que vos veilles ont élaboré et que vous avez véritablement ressuscité, tout récemment enrichi de vos soins renouvelés et d’additions dont on ne peut se plaindre, et que notre collègue, le très savant Moreau, m’a fait parvenir. [2][3] D’abord, j’évoquerai le service pour lequel votre fils s’attire toutes mes bonnes grâces ; je vous en remercie de tout cœur, avec cette promesse et ce vœu que, pour ne jamais oublier ce qu’il a fait, je suis disposé à lui rendre la pareille, tant que j’en aurai le pouvoir, chaque fois que l’occasion s’en présentera. [3] Ensuite, mon cher Citois, je n’enfouirai pas votre présent sous un silence ingrat ; bien au contraire, je le vanterai hautement et sans réserve. J’entends votre livre, que je puis très sincèrement qualifier de gemme et de trésor. Comme je m’étais contenté de l’ouvrir pour m’en faire une idée, voulant seulement m’en délecter quand j’en aurais le temps, il s’avéra si agréable qu’il m’inspira le désir d’aller plus loin (Sénèque, lettre 46), [4][4] en dépit d’une imminente poussée de fièvre[5] Ce qui vous dira à quel point il m’a plu, c’est qu’il m’a semblé court, bien qu’il ne soit de circonstance ni pour moi (à cause de ma maladie), ni pour vous (à cause de tout le soin dont vous entourez l’éminentissime duc) ; [6] mais pour ce qu’on peut y discerner d’Hippocrate ou de Galien au premier coup d’œil, [7][8] votre livre m’a tant enchanté et tenu si occupé que je l’ai lu tout en entier avec avidité, et presque d’une seule traite. La nuit tombante m’invitait au sommeil, la maladie se rappelait à moi, la douleur menaçait ; et pourtant, je l’ai entièrement dévoré, non seulement pour charmer mon esprit languissant, mais aussi pour le revigorer. L’épître dédicatoire à notre incomparable héros pourpré m’a inondé d’une joie vraiment indicible : tout y exhale les talents de l’éloquence de Cicéron et rappelle son admirable génie. [5][9] J’ai aussi lu avec grand plaisir et grand profit votre dissertation, qui est belle et déborde de la plus pure doctrine, De tempestivo phlebotomiæ ac purgatione usu, contre ces fâcheux hématophobes ; [6][10][11] je pense qu’il n’existe rien de plus pur et de plus achevé chez les plus distingués auteurs de notre métier. Vous avez choisi de fouiller cette matière avec autant de compétence que de bonheur : puisqu’elle est féconde, puisse-t-elle, par sa pénétration, réveiller sur-le-champ les esprits qu’une certaine léthargie perfide de notre siècle a engourdis et assoupis, et les ramener dans le droit chemin ; en particulier l’esprit de ceux qui, parce qu’ils ne perçoivent pas les divins pouvoirs de la saignée, demeurant aveugles face à ce soleil, méritent d’être appelés bourreaux du genre humain plutôt que médecins. Je n’en dirai pas plus. Vale, très distingué Monsieur, et comme vous avez fait jusqu’à présent pour la France, qui vous est tout entière reconnaissante, et finalement pour l’immense bien de nous tous, [Ms BIU Santé no 2007, fo 19 ro | LAT | IMG] mettez toutes les ressources de votre génie à protéger l’auguste chef : j’invoque ici notre divin Armand, dont la bonne santé conditionne le salut et la conservation non seulement de la France ou même de l’Europe, mais aussi de toute la chrétienté. [7] Et derechef, vale, très éminent Monsieur, au service de qui je vivrai entièrement dévoué et enchaîné pour l’éternité par la loi des féaux et des vassaux.

G.

Paris, le 7e de juin 1639.


a.

Ms BIU Santé no 2007, fos 19 vo‑19 ro (inversion du feuillet) : copie autographe d’une lettre que Guy Patin a envoyée à François Citois (dont suit la copie de la réponse) ; P.T, lettre xlviii, pages 158‑160 (sans traduction), qui l’a tirée des « manuscrits Chéreau » du Collège de France, qui sont une transcription du Manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé (recueil Peÿrilhe) ; dont on déduit que Paul Triaire n’a pas consulté le ms 2007.

1.

« D’un seul et même pot, […] je blanchirai deux murs », pour dire « je ferai d’une pierre deux coups » (Cicéron, v. note [1] de la lettre de Samuel Sorbière, datée de janvier 1651).

2.

V. note [6], lettre 47, pour les Opuscula medica [Opuscules médicaux] de François Citois (Paris, 1639), recueil de quatre ouvrages précédemment publiés, enrichi d’une dissertation sur la saignée et la purgation.

3.

François Citois (ou Ctoys) eut trois fils, prénommés François, Joseph et Jean. L’aîné, François, devint chanoine. L’un des deux autres fut premier commis de Nicolas ii Le Bailleul (surintendant des finances en 1643, v. note [5], lettre 55). Le peu dévot abbé de Boisrobert (v. note [9], lettre 403) avait été intime collaborateur de Richelieu, puis disgracié à sa mort (1642). Au milieu des années 1640, l’abbé déchu a destiné trois épigrammes à « Monsieur Citoys, premier commis de Monseigneur de Bailleul, Surintendant des Finances » : épîtres xixiii, pages 95‑110 de l’édition établie par Maurice Cauchie (tome i, Paris, Hachette, 1921, dont la note 1, page 95, m’a procuré ces précisions).

Guy Patin ne disait ni lequel des fils Citois l’avait aidé, ni la nature du service qu’il lui avait rendu, et dont il lui savait si profondément gré. L’évocation des Citois et de Boisrobert oriente vers une faveur auprès de Richelieu, étayée par les vœux pour la santé de Incomparabilis nostri Heroidis purpurei [notre incomparable Héros pourpré] et divini nostri Armandi [notre divin Armand], que Patin a émis dans la suite de sa lettre (bizarrerie discutée dans la note [7] infra).

4.

J’ai mis entre parenthèses la référence que Guy Patin a ajoutée dans la marge de sa copie ; Sénèque le Jeune, Lettres à Lucilius (début de la lettre xlvi) :

Librum tuum quem mihi promiseras accepi et tamquam lecturus ex commodo adaperui ac tantum degustare volui ; deinde blanditus est ipse ut procederem longius.

[J’ai reçu le livre de vous que vous m’aviez promis ; voulant le lire à mon aise, je m’étais contenté de l’ouvrir pour m’en faire une idée ; petit à petit, il m’a inspiré le désir d’aller plus loin].

5.

L’épître dédicatoire des Opuscula medica (Paris, 1639, v. supra note [2]) de Citois et adressée Eminentissimo Domino meo cardinal Duci de Richelieu [À mon maître, l’éminentissime cardinal duc de Richelieu] :

Eminentissime Domine,

Numquam satis mirari possum humanitatem illam animi magnitudini coniunctam qua V. Eminentia pari studio pauperum et ægrotantium curam suscipit, atque Regnorum et Principatum. Medicos adesse iubet, qui morbis profligandis apta præscribant : Chirurgicos et Pharmacopœos, qui manum et medicamenta admoveant : Patres πτωκοτροφους {a} qui victum ministrent, et quæstores qui sumptibus necessarijs operam dent. Atque hæc tum in castris tum extra castra. Sed amplius et diutius permansura extruit E.V. Nosocomia convenienti ad id opus supellectile instructa, cum frequentissima Confessorum, Medicorum et cæterorum salutis humanæ curatorum familia. Quo negotio honorem occupat cœlestibus proximum, cum ad eos nulla re proprius homines accedant, quam salutem ægris dando. Propterea cum succisivis horis E.V. muneris mei nuper rationem redderem, et ex ægrotantibus quos perambulabam, plærique morbis acutis conflictarentur, quibus sola fere venæ sectione, tandiu repetita quamdiu vis morbi suaderet et vires ferrent, opem allaturum me sponderem post multa de phlebotomiæ et epaphæreseos necessitate in morbis acutis in medium prolata, illa mihi quæ ea de re viderentur in usum et commodum publicum scribere, et scripta typis mandare iussit, ut hinc discant hæmophobi sanguinis missionem tempore et loco non aversari : Et si forte medicus aliquis ex Erasistrati hæmophoborum principis secta non omnino pertinax rationibus nostris aurem commodare non recuset, easdem esse agnoscat quas habent Hippocrates et Galen. cum Lutetiana schola qua in acutorum morborum curatione nulla in tota Europa peritior et felicior est. Parere mandatis V.E. et sic publicæ saluti consulere ut æquum sic gloriosum duxi, et augustum vestrum nomen, faustum omen præferens, huic opellæ inscripsi, quo apud omnes constet E.V. nihil antiquius habere quam ut omnibus prosit et Rempubl. sartam tectamque conservet. Et quia non minus arte quam marte hoc opus perficitur, ego inter artifices medicos alicuius nominis, quia vostra autoritas est mihi instar alicuius numinis, libellum hunc tanquam certissimum obsequij mei pignus adfero et offero, et quæ ante triginta sex annos scripsi de abstinentia puellæ Confluentanæ apud Lemovices, quæ ante viginti duos annos de Colico dolore bilioso apud Pictones Endemio, quæque de Epidemico morbo apud Parisienses ante sexdecim annos grassante vernacula lingua publici iuris feci etiam addo, atque sub vestris auspicijs in lucem revoco, ut sint meæ erga beneficentissimum Dominum meum observantiæ monumenta, quibus quandiu vixero gloriari mihi liceat honorificentissimo nomine a triginta annis quæsito Medici
V. Eminentiæ
,
Fidissimi et servi obsequentissimi
Fr. Citesii.

[Éminentissime Maître,

Je ne pourrai jamais trop admirer ce mélange de bonté et de grandeur d’âme par lequel Votre Éminence s’occupe des pauvres et des malades, et avec la même application, de la famille royale et des princes. Elle ordonne l’assistance de médecins pour remédier aux maladies qui accablent, de chirurgiens et de pharmaciens pour appliquer la main et les remèdes, de Pères charitables pour procurer la nourriture, {a} et de trésoriers pour pourvoir aux dépenses requises ; et ce, à la ville comme à la campagne. Qui plus est, Votre Éminence construit des hôpitaux qui demeureront à tout jamais, dotés des équipements qui conviennent à ce dessein, avec abondance de confesseurs, de médecins et d’autres auxiliaires du salut humain. Ce faisant, Elle s’acquiert un honneur qui avoisine celui des êtres divins, car les hommes ne peuvent mieux s’approcher d’eux qu’en procurant le salut aux malades. Voilà pourquoi, à mes heures de loisir, j’ai voulu rendre compte de mon office. En visitant mes malades, dont quantité souffraient de maladies aiguës, pour qui on ne fait que répéter les saignées, aussi longtemps que la gravité de la maladie le justifie et que leurs forces le permettent, je me suis promis, après bien des lectures sur la nécessité de la phlébotomie et de la purgation dans les maladies aiguës, d’en écrire mon opinion pour l’usage et le profit du public. Votre Éminence a jugé bon de le faire imprimer pour que les hémophobes y apprennent à ne pas refuser la phlébotomie quand elle est prescrite au bon moment et dans la bonne indication. Et peut-être quelque médecin de la secte d’Érasistrate, le prince des hémophobes, {b} ne s’obstinera-t-il pas dans son entêtement et ne refusera-t-il pas de prêter l’oreille à nos arguments, reconnaissant que ce sont les mêmes qu’Hippocrate et Galien ont soutenus, tout comme fait l’École de Paris que nulle en Europe n’égale en habileté et en heureux succès dans le traitement des maladies aiguës. J’ai estimé devoir obéir aux ordres de Votre Éminence, et trouvé juste et glorieux de placer ce petit ouvrage sous l’heureux augure de son auguste nom ; il apparaîtra à tous que Votre Éminence n’a rien de plus impérieux que de rendre service à tous, et de conserver l’État sain et sauf. Et parce que ce petit livre n’est pas moins l’aboutissement de mon art que de mon combat, comme praticien de quelque renom, comme votre autorité équivaut pour moi à celle de quelque divinité, je le présente et offre en gage très certain de ma soumission. J’y ajoute ce que j’avais écrit voici trente-six ans sur l’abstinence d’une jeune fille de Confolens en Limousin, voici vingt-deux ans sur la douleur colique endémique du Poitou et, voici seize ans, sur l’épidémie qui a sévi à Paris. J’avais fait le tout dans la langue vernaculaire du droit public, {c} et je l’augmente et le publie à nouveau sous vos auspices, pour en faire les témoins de ma soumission envers mon très bienveillant Maître. Qu’il me soit permis d’en tirer gloire aussi longtemps que je vivrai, moi qui ai eu l’immense honneur de porter durant trente années le titre de médecin
de Votre Éminence, et qui suis
votre très fidèle et très dévoué
Fr. Citois
].


  1. Sic pour πτωχοτροφους, du verbe ptôchotrophein, nourrir les pauvres, les mendiants.

    Cette introduction conduit immanquablement aux bonnes œuvres médicales et sociales de Théophraste Renaudot, que le cardinal épaulait avec ardeur depuis 1612 et qui atteignaient le zénith de leur épanouissement en 1639, avec la création des consultations charitables (v. note [6], lettre 57). Je n’ai pas trouvé de preuve que Citois y participât pas, mais il a défendu la cause des fils Renaudot contre l’obstination de la Faculté de médecine de Paris à refuser de les graduer (en 1641, v. note [68] de l’Ultime procès de Renaudot contre la Faculté en 1644).

  2. V. note [3], lettre 124, pour le livre de Galien sur la saignée, contre Érasistrate (v. note [23], lettre 324). Tout ce passage concerne la dissertation sur la saignée et la purge que Citois a ajoutée à ses Opuscula.

  3. La « langue vernaculaire du droit public » est à prendre pour une manière pédante de désigner le français, seule langue autorisée dans les cours de justice du royaume, tandis que le latin était la langue des érudits, lisible dans toute l’Europe.

    Citois trichait néanmoins un peu en disant toutes françaises les premières éditions de trois des traités qu’il remettait alors en latin dans ses Opuscula, recueil dont le sommaire est détaillé dans la note [6] de la lettre 47 ; v. ses alinéas :

    • 2 et 3 (et leurs notules {a}‑{d}), pour l’Histoire merveilleuse de l’abstinence triennale d’une fille de Confolens en Poitou… (Paris, 1602), effectivement en français ;

    • 4, pour la Diatriba sur la colique bilieuse du Poitou (Poitiers, 1616), en latin et non pas en français ;

    • 5, pour l’Avis sur la peste (Paris, 1623), en français, comme dans sa réédition de 1639.

6.

Le titre complet du premier des cinq Opuscula de Citois (alinéa 1 de la note [6], lettre 47) est :

De Tempestivo Phlebotomiæ ac purgationis usu, Dissertatio adversus hæmatophoβουs.

[Dissertation sur l’emploi opportun de la phlébotomie et de la purgation, contre les hématophobes]. {a}


  1. Adversaires de la saignée (phlébotomie).

7.

Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu, était premier et principal ministre de Louis xiii depuis 1624. De trois choses l’une :

s.

Ms BIU Santé no 2007, fo 19 vo.

Exemplar epistolæ missæ ad
D. Citesium, à
D. G. 1639.

Ex una et eadem fidelia (pace tua dixerim, vir clarissime) duos
parietes dealbabo : dum etenim pro insigni beneficio ab eximia filii tui
in me benevolentia accepto profecto, tibi gratias agere meditarer ; ecce iterum
me novo eóque luculento beas, cumulas et præ quasi provocas munere
literario : eleganti nimirum et erudito libro quem vigiliis tuis ela-
boratum, nuperrimè verò recentatum, et novis curis, nec pænitendis
accessionibus locupletatum nomine tuo ad me misit collega noster
doctissimus Moræus. Prius beneficium commemorabo, deque officio quo
filius tuus me planè demeruit, gratias agam ex animo, hac sponsione
eóque voto, ut illius nunquam factus immemor, paratus sim quantum
in me situm erit, retaliare, ubicumque ευκαιρια sese obtulerit.
Neque posterius acceptum beneficium, mi Citesi, ingrato silentio invol-
vam : quin potiùs disertè et non cunctanter illud prædicabo : librum
tuum intelligo, quem verius gemmam et thesaurum possim appellare :
cùm enim illum tanquam lecturus ex commodo adaperuissem, ac tantum
pro ratione temporis degustare voluissem, adeo ipse mihi blanditus
est, ut etiam imminente febrili paroxysmo processerim longiùs Seneca epistola 46 :
qui quantum mihi probetur ex hoc intelligas licet quod brevis mihi
visus est, cùm esset nec mei (propter morbum), nec tui (propter eam
quam navas operam Eminentissimo Duci) temporis : sed qui primo aspectu
Hippocratis aut Galeni posset videri : tanta autem dulcedine me allexit
atque detinuit, ut illum integrum sine ullo penè interspirandi
spatio avidus perlegerim : nox adveniens me invitabat : morbus
admonebat : dolor minabatur : eum tamen exhausi totum :
neque dumtaxat languentem animum delectavit, sed etiam recreavit :
incredibili vero me perfudit gaudio Incomparabili nostro Heroï
purpureo præfixa Epistola, quæ tota Tullianæ dictionis indolem
spirat, ejusdemque genium refert amabilem. Magna etiam cum
voluptate et utilitate legi elegantem illam et purioris doctrinæ
plenissimam Dissertationem tuam de tempestivo phlebotomiæ ac
purgationis usu
, adversus tristes illos hæmophobos : quâ nihil
inter politiores artis nostræ scriptores exstare puto quidquam
tersius atque limatius. Prudenter enim et feliciter eam materiam
tibi delegisti excutiendam : quæ quia fertilis est, utinam tor-
pentia et maligno quodam veterno consopita seculi nostri
ingenia acumine suo statim excitet, eáque ad meliorem frugem
reducat : eorum præsertim qui cùm divinas phlebotomiæ vires non
capiunt, caligantes ad hunc Solem, humani generis carnifices potiùs
quàm Medici denominari merentur. Verbum non amplius addam :
Vale, vir clarissime, et quod hactenus tota gratulante Gallia,
summóque nostrum omnium bono fecisiti,

t.

Ms BIU Santé no 2007, fo 19 ro.

Sollicita augustum mente tuere caput :
Divinum nostrum Armandum sic indigito, ex cujus salute pendet
non Galliæ dumtaxat vel Europæ, sed totius orbis Christiani salus
et incolumitas : iterumque vale vir præstantissime, cujus obsequio
vivet
In æternum addictissimus et Soldurio-
rum Ambactorumque lege adstrictissimus

G.

Lutetiæ Parisiorum
vii. Id. Iun. mdcxxxix.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À François Citois, le 7 juin 1639

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(Consulté le 25/04/2024)

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