L. latine 113.  >
À Johann Georg Volckamer,
le 10 janvier 1659

[Ms BIU Santé no 2007, fo 76 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johann Georg Volckamer, docteur en médecine à Nuremberg. [a][1]

Pour répondre à votre dernière, écrite au mois de septembre, où vous annonciez préparer un voyage en Italie, je dirai avoir désiré pour vous et vous avoir souhaité une heureuse pérégrination ; voilà ce que je désire pour vous et vous souhaite de nouveau, mais surtout un heureux retour en votre Allemagne. Si vous recevez cette mienne lettre tandis que vous séjournez à Padoue, saluez, je vous prie, de ma part le très distingué Johannes Rhodius, qui vous apprendra quand il va publier son Celse[2][3] Je me réjouis fort que le très savant Thomas Reinesius ait survécu à une maladie mortelle, qu’il l’ait surmontée, nec adhuc vitalibus occubet umbris[1][4][5] De si grands hommes sont en effet dignes de l’immortalité, mais la très dure loi du destin ne la permet à personne. Après que vous serez rentré dans votre pays, j’espère lui envoyer des lettres où je lui offrirai, avec calme et candeur, toute sorte de services, comme au Varron de notre siècle, [6] au plus haut point méritant de la république des lettres.

[Ms BIU Santé no 2007, fo 77 ro | LAT | IMG] Pour ces nouvelles opinions dont vous avez amicalement discuté avec le très savant Mannagetta, je ne désapprouve absolument pas ce genre de querelles car, après qu’elles ont fait rage, les hommes sages et de bonnes mœurs parviennent à la vérité. [2][7] En ce siècle amoureux de la nouveauté, on révoque aujourd’hui en doute tant de choses absolument vraies et certaines, établies par quantité d’expériences menées depuis des années, voire des siècles ; et ce par une sorte de démangeaison funeste faisant que beaucoup de gens, après avoir abandonné la doctrine des Anciens, se laissent si légèrement et facilement emporter vers je ne sais quelles innovations encore mal étayées. Je n’ai certainement jamais douté de la circulation du sang, [8][9] que même les Anciens ont reconnue, savoir Hippocrate, Platon et Galien, [10][11][12] bien qu’ils n’en aient pas fait aussi grand cas que font aujourd’hui ceux qui la mettent sur le pinacle. [3] Je m’attache seulement au mode de la circulation, puisque chacune des deux opinions qu’on en a possède ses mystères et ses obscurités ; mais je suivrai Galien comme le meilleur guide, en attendant que quelque nouvel Œdipe ou quelque Deus ex machina ne fasse irruption, qui résoudra cette controverse extrêmement ardue. Quel que soit celui qui en viendra à bout, le mode réel de la circulation restera pour moi une pure énigme physiologique et anatomique[4][13][14] Dans les opérations de l’art, je m’en tiens exclusivement aux points de vue de Galien, dont tant d’expériences nous montrent chaque jour la vérité ; nos anciens maîtres l’ont unanimement confirmée, ayant rejeté et relégué au second rang les fourberies et les extravagances de Paracelse, de Crollius, de Van Helmont et d’autres babillards. [5][15][16][17][18] Si pourtant vous avez consigné par écrit et fait imprimer votre jugement de usu sanguinis et chyli, je l’examinerai et vous ferai librement connaître ce que je pense de sa vérité, aussitôt que vous me l’aurez envoyé. [6][19][20] Mettez-vous donc au travail et ne répugnez pas, quand il vous plaira, à échanger avec moi vos pensées sur cette nouvelle opinion ; vous éprouverez que j’agirai à votre égard en ami sûr et fidèle, comme je dois. Ces preuves que vous avez récemment découvertes, je les examinerai en effet du mieux que je pourrai, en toutes sincérité et liberté, comme telle a été la coutume entre nous jusqu’ici. Je loue certes ce que vous écrivez de sociennibus istis de pistrino Loyolæ[7][21][22] que l’illustrissime Mannagetta poursuit d’une haine plus que vatinienne, et que l’empereur lui-même ne tient pas en grande estime. [8][23][24][25] Ces pseudo-prophètes méritent en effet la détestation de tous les honnêtes gens ; mais je m’étonne que, mis en si grande lumière et après qu’on a dévoilé les crimes de leur Société stygiale, [9][26] ils soient pourtant encore puissants chez les princes, quand l’Europe tout entière, pour son plus grand malheur, a parfaitement reconnu les fraudes et les fourberies de tant de simoniaques, [27] qui, sous ombre de sainte religion, ont accompli des friponneries et pratiqué des vices que couvre le voile de la piété chrétienne. Cela me conduit à suspecter qu’entre tant de mortels pervers et impies, quoique de genres divers et menant des vies différentes, fleurisse quelque grand syncrétisme, mais occulte, qui trompe énormément de gens, car peu en ont conscience. [10] Quant aux livres que vous m’avez fait parvenir, sachez que j’ai reçu un premier paquet qui en contenait trois, qui sont les Colloquia de Luther, la Philologia sacra de Mayerus et Thumm sur le Décalogue ; [11][28][29][30] mais j’attends de jour à autre votre second paquet où s’en trouvent sept autres. Nous nous accorderons sur leur prix plus tard, quand vous serez rentré d’Italie. Dieu fasse que cela advienne vite, sûrement et plaisamment, et aboutisse heureusement. Je salue de tout cœur les très distingués Werner Rolfinck, Nicolaï, Felwinger et Conring ; [31][32][33][34] tout comme vous, excellent Monsieur, à condition que vous m’aimiez comme vous avez fait jusqu’ici. Vale.

De Paris, ce vendredi 10e de janvier, de la nouvelle année chrétienne 1659.

Votre Guy Patin qui est à votre entière disposition en toutes choses.


a.

Brouillon autographe d’une lettre que Guy Patin a écrite à Johann Georg Volckamer, ms BIU Santé no 2007, fos 76 vo‑77 ro.

1.

« et qu’il ne repose pas déjà au royaume des ombres » (Virgile, v. note [1], lettre de Charles Spon, datée du 6 avril 1657). Thomas Reinesius mourut en février 1667 (v. note [10], lettre 117).

V. notes [2], lettre latine 127, pour le Celse de Johannes Rhodius qui n’a jamais paru, malgré les efforts de Thomas Bartholin pour le sauver de l’oubli, et [1], lettre 14, pour Varron, créateur de la première bibliothèque publique de Rome au ier s. av. J.‑C., évoqué à la fin du paragraphe.

2.

Cette dispute savante entre Johann Wilhelm Mannagetta et Johann Georg Volckamer (dont la suite de la lettre explique qu’elle concernait la circulation du sang et les voies du chyle, v. infra note [6]) n’a pas laissé de trace imprimée que j’aie su trouver.

3.

Platon a parlé du mouvement du sang dans son dialogue intitulé Timée, ou de la Nature, mais en termes fort éloignés de la réalité plausible. Il confondait les veines et les artères, réservant ces dernières à leur sens étymologique de tuyaux conduisant de l’air, telles que sont les voies respiratoires (la trachée et les bronches) ; avec ce passage (traduit par Victor Cousin) :

« Le cœur, le principe des veines et la source d’où le sang se répand avec impétuosité dans tous les membres, fut placé comme une sentinelle ; car il faut que, quand la partie courageuse de l’âme s’émeut, averti par la raison qu’il se passe quelque chose de contraire à l’ordre, soit à l’extérieur, soit au dedans de la part des passions, le cœur transmette sur-le-champ par tous les canaux, à toutes les parties du corps, les avis et les menaces de la raison ; de telle sorte que toutes ces parties s’y soumettent et suivent exactement l’impulsion reçue, et que ce qu’il y a de meilleur en nous puisse ainsi gouverner tout le reste. Mais les dieux prévoyaient que, dans la crainte du danger et dans la chaleur de la colère, le cœur battrait avec force, et ils savaient que cette excitation de la partie belliqueuse de l’âme aurait pour cause le feu ; pour y remédier, ils firent le poumon, qui d’abord est mou et dépourvu de sang, et qui en outre est percé, comme une éponge, d’une grande quantité de pores, afin que, recevant l’air et les breuvages, il rafraîchisse le cœur, et par là adoucisse et soulage les ardeurs qui nous brûlent. C’est pour cela qu’ils conduisirent la trachée-artère jusqu’au poumon et qu’ils placèrent le poumon autour du cœur, comme un de ces corps mous qu’on oppose dans les sièges aux coups du bélier ; ils voulurent que quand la colère fait battre le cœur avec force, rencontrant quelque chose qui lui cède et dont le contact rafraîchit, il puisse avec moins de peine obéir à la raison en même temps qu’il obéit à la colère. »

V. entre autres les notes [17] et [18] de Thomas Diafoirus et sa thèse, pour la reprise par Jean ii Riolan des opinions d’Hippocrate (suivi par Galien) sur le va-et-vient du sang dans les vaisseaux.

4.

Guy Patin écrivait ces lignes trois ans avant que Marcello Malpighi, n’eût publié sa découverte des capillaires (v. note [19] de Thomas Diafoirus et sa thèse) : il fut cet Œdipe (celui qui a résolu l’énigme du Sphinx, ou de la Sphinge, v. notes [28], lettre 226, et [33], notule {b}, triade 60, du Borboniana manuscrit) ou ce Deus ex machina (v. note [33], lettre 152) de la circulation sanguine. En 1659, cette pièce maîtresse manquait encore au circuit complet du sang, ce qui autorisait à douter de sa réalité anatomique (mais non pas fonctionnelle, v. note [14] de La circulation du sang expliquée à Mazarin), telle que William Harvey l’avait décrite en 1628. Toutefois Guy Patin a fourni la preuve éclatante de sa cécité en réfutant encore de pied ferme la circulation dans sa thèse de 1670.

Sans vouloir l’excuser, son acharnement à nier ce qui semblait déjà une évidence expérimentale avait une explication raisonnable (quoique fort difficile à comprendre aujourd’hui) : il n’en entendait pas le modus, le mode, c’est-à-dire le but, ne voyant pas quelle fin pouvait bien servir ce déplacement circulaire du sang à grand débit qui mettait le corps sous forte tension, menaçant les vaisseaux de rupture, et faisait perdre à la saignée, et même à la théorie des humeurs tout entière, l’essentiel de leurs fondements logiques (dogmatiques). Pressentis par Malpighi, les échanges gazeux dont le sang est le véhicule exclusif (hématose) n’ont été entièrement débrouillés qu’au début du xixe s., après qu’Antoine Lavoisier eut donné le nom d’oxygène à l’« air vital » (1777).

5.

Que Guy Patin y pensât ou non en écrivant sa lettre, voici une occasion de définir la distillation chimique par circulation [circulatio], sans aucune relation avec celle du sang dans le corps (Trévoux) :

« Opération qui se fait en mettant des liqueurs dans un vaisseau à circuler, tout d’une pièce et bouché au-dessus, ou de deux pièces, c’est-à-dire, composé de deux vaisseaux posés et lutés ensemble l’un sur l’autre, dont l’inférieur doit contenir la liqueur. {a} La circulation se fait au feu de lampe, ou à celui de cendres, ou de sable modérément chaud, ou dans le fumier, ou au soleil. Elle demande le plus souvent une chaleur continuée pendant plusieurs jours, et quelquefois plusieurs semaines, ou même plusieurs mois. Par la circulation la matière la plus subtile monte au haut du vaisseau, et ne trouvant point d’issue, est contrainte de retomber en bas pour se rejoindre de nouveau à la matière qui se trouve au fond du vaisseau d’où elle avait été élevée ; et ainsi en continuant de monter et de descendre alternativement dans ce vaisseau, elle fait une espèce de circulation, dont l’opération porte le nom ; et par les diverses pénétrations et agitations des parties spiritueuses avec les grossières, les premières se rendent plus ténues et mieux en état de produire leur action, lorsqu’elles sont séparées des dernières. »


  1. Cette espèce particulière d’alambic portait le nom de pélican : « vaisseau de chimie fait ordinairement de verre avec des anses creuses et percées, qui sert à faire plusieurs distillations des liqueurs par circulation et à les réduire dans leurs plus petites parties » (Furetière).

    L’image de pélicans, présentée dans le Traité de l’eau-de-vie ou anatomie théorique et pratique du vin de Jean Brouaut (Paris, 1646, page 107), illustre ce propos.


6.

Johann Georg Volckamer n’a pas publié ce traité « sur l’utilité du sang et du chyle ». Je n’ai trouvé sur ce sujet que sa transcription manuscrite (en 1639) du petit livre de François i Umeau sur le rôle de la rate dans la transformation du chyle (Paris, 1578, v. note [6], lettre latine 120).

7.

« de ces compagnons issus du pétrin de Loyola » (les jésuites) : sociennibus (ablatif pluriel de sociennis) n’est attesté par aucun dictionnaire latin ; c’est une étourderie ou une volonté néologique de Guy Patin qui aurait dû employer sociennis (ablatif pluriel de sociennus) pour dire compagnons. Le « pétrin de Loyola » est un emprunt à Joseph Scaliger (v. note [3], lettre 369).

8.

V. note [17], lettre 315, pour la haine proverbiale que le peuple romain nourrissait contre le consul Vatinius. La cour impériale (catholique) des Habsbourg à Vienne, où Johann Wilhelm Mannagetta exerçait sa charge de premier médecin, était soumise à la puissante influence politique et religieuse des jésuites, fidèles « janissaires » du pape.

9.

Stygial ou stygien désigne ce qui est relatif au Styx (v. note [28], lettre 28). On dirait aujourd’hui mortifère ou infernal.

10.

Au sens strict, les simoniaques sont des trafiquants vénaux de choses sacrées (v. note [10], lettre de Charles Spon, datée du 28 août 1657) ; mais Guy Patin l’étendait ici à tous les corrupteurs des mœurs, tant religieux que profanes, ce qui, dans son humeur ordinaire (imbibée de jansénisme, voire de calvinisme), qualifiait les jésuites et les libertins.

11.

V. note [10], lettre latine 101, pour les « Colloques » de Martin Luther, la « Philologie sacrée » de Bartholomæus Mayerus et le « Décalogue » de Theodor Thumm.

s.

Ms BIU Santé no 2007, fo 76 vo.

Clariss. viro D.D. Io. G. Volcamero, Doct. Medico, Noribergam.

Ut postremæ tuæ respondeam, Sept. mense scriptam, quâ dicebas Te in Italiam iter adornare,
dicam me Tibi faustam peregrinationem vovisse et optasse : quod iterum voveo et
opto, imprimis v. felicem in Germaniam tuam reditum. Si dum Patavij moraris,
hancce meam accipias Epistolam, saluta quæso nomine meo Cl. virum D. Io.
Rhodium
, à quo rescies quandonam sit Corn. Celsum suum daturus. Quod
Th. Reinesius, vir doctissimus, à lethali morbo reviviscat, quod superet,
nec adhuc vitalibus occubet umbris, apprime gaudeo : digni sunt enim tanti
homines ipsa immortalitate, sed quæ fatorum lege durissima nulli conceditur.
Postquam reversus fueris in patriam, spero me ad illum literas daturum
quibus officiorum omne genus tanquam sæculi nostri Varroni, ^ de Rep. literaria meritissimo æquo animo
et candidè offeram.

t.

Ms BIU Santé no 2007, fo 77 ro.

Quod spectat ad novas illas opiniones de quib. amicè egisti cum doctissimo
Managetta, sanè ejusmodi disputationum genus non improbo, hac enim sævita
viri sapientes et bene morati ad veritatem perveniunt : doleo tamen, hoc novaturiente
sæculo, tam multa verissima et certissima, multis tot annorum, imò sæculorum
experimentis comprobata, in dubium hodie revocari, fatali quodam ingeniorum pruritu,
per quem fit ut multi, doctrina veterum ejurata, tam leviter ad novitates quas-
dam adhuc malè suffultas, tam leviter et facilè abripi se patiantur. Certè
de Circulatione sanguinis numquam dubitavi, quam etiam veteres agnoscerunt,
Hipp. nimirum, Plato, Hipp. et Galenus, quamvis eam non tanti adeo magnifecerint, quantum
hodie à quibusdam Novatoribus extollitur : de modo circulationis dumta-
xat hæreo, cùm utraque opinio suas adhuc habeat ambages et tenebras.
Interea v. Galenum sequar tanquam ducem optimum, quousque novus aliquis
Œdipus, aut è machina Deus erumpat, qui difficillimam controversiam solvat :
modus enim ipse Circulationis, cujuscumque fuerit Authoris, mihi adhuc merum
est ænigma Physiologicum et Anatomicum. In operibus artis totus sto à Galeni
partibus, quarum veritatem quotidie nobis patefaciunt tot experimenta, Seniorum
nostrorum unanimi consensu firmata, rejectis et posthabitis Paracelsi, Crollij,
Van Helmont et aliorum blateronum
strophis atque deliramentis. Tuam v.
sententiam de usu sanguinis et chyli, si eam scripto consignaveris, typisque manda-
veris, ad me missam statim examini subjiciam, et de ejus veritate quid sentiam,
Tibi liberè significabo : age ergo, et animi tui sensa de illa nova opinione quando
libuerit mecum communicare ne graveris, méq. Tibi certum et fidum ut debeo amicum
præstem ac experiaris : fundamenta enim illa tua nuper à Te reperta, candidè,
sincerè et liberè, ut hactenus inter nos moris fuit, quantum in me erit, exa-
minabo. Quod scribis de Sociennibus istis de pistrino Loyolæ, quos illustriss.
Managetta odio persequitur plusquam Vatiniano, et ipse Cæsar non
magni æstimat ; laudo quidem, omnium enim bonorum odio digni sunt isti pseudopro-
phetæ : sed miror, cur in tanta luce, et tot perspectis ejusmodi Stygiæ
Societatis facinoribus, adhuc apud Principes tamen valeant, cùm tota Europa
tot Simonum fraudes ac versutias, dolos atque malas artes Christianæ pietatis
velo tectas, sacræ religionis prætextu patratas, summo suo malo probè noverit : facit
hoc ut suspicer inter tot pravos et scelestos mortales, etsi diversi generis, variámq.
vitam ducentes, magnum quendam sed occultum vigere syncretismum, ex quo à
paucis intellecto multi deluduntur. Quod spectat ad libros à Te mihi transmissos,
scias velim me priorem fasciculum accepisse, ^ in quo tres continebantur,/ nempe Lutheri Collo-/quia, Majeri Philologia/ sacra, et Thummius in/ Decalogum : alterum v. in dies expecto, in quo sunt alij 7.
de quorum pretio posthac convenimus, quum reversus fueris ex Italia. Quod uti-
nam citò, tutò, jucundèq. fiat, felicitérq. terminetur contingat. Clariss. virumos D.D.
Guern. Rolfinckium, D. Nicolaüm, D. Felwingerum et Conringium ex
animo saluto : Te quoq. vir optime, ea lege ut me ames, quod hactenus fecisti.
Vale. Datum Parisijs, die Veneris x. Ianu. novi anni Christiani 1659.

Tuus ad omnia paratissimus Guido Patin.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 10 janvier 1659

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(Consulté le 24/04/2024)

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