L. latine 324.  >
À Johann Georg Richter,
le 27 novembre 1664

[Ms BIU Santé no 2007, fo 180 ro | LAT | IMG]

Au très distingué M. Johann Georg Richter, jurisconsulte à Nuremberg.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Je suis depuis longtemps en dette envers vous, tant pour votre particulière affection que pour le livre des Epistolarum de feu votre très distingué père, [1][2] que m’a fait parvenir notre ami M. Volckamer, [3] et dont je vous remercie particulièrement. Dieu fasse que je puisse vous rendre utilement la pareille. En attendant, je vous envoie une lettre et de petits cadeaux littéraires venant de mon Carolus, [4] mon second fils (il a en effet un frère aîné, Robert Patin, [5] qui est aussi docteur en médecine de Paris). J’y ai même joint le livre très curieux que vous avez demandé, Les Mémoires de M. de Sully, in‑fo[6] Vous m’avez aussi sollicité pour un autre, Les Mémoires de M. de Villeroy, in‑4o[7] mais il est difficile à trouver. [2] Je ferai pourtant de sincères et diligentes recherches pour vous l’envoyer plus tard ; mais je n’aurai aucune voie plus sûre que celle de Lyon sur la Saône, par notre ami M. Charles Spon, [8] qui vous fera parvenir tout cela par les marchands qui font affaire à Nuremberg. Faites-moi, s’il vous plaît, savoir si vous désirez autre chose venant de notre ville, je ne faillirai sûrement pas à mon devoir, et même je vous promets et offre avec reconnaissance toute sorte de services. Vale, très distingué Monsieur, et aimez-moi.

De Paris, le 27e de novembre 1664.

Vôtre.


a.

Brouillon autographe d’une lettre que Guy Patin a écrite à Johann Georg Richter, ms BIU Santé no 2007, fo 180 ro.

1.

V.  Bibliographie (« Éditions imprimées »), pour les « Lettres » de Georg Richter (Nuremberg, 1662).

2.

V. notes :

s.

Ms BIU Santé no 2007, fo 180 ro.

Cl. viro D.D. Io. Georgio Richtero, IC. Noribergam.

Iampridem sum in ære tuo, Vir Cl. tum pro singulari amore tuo, tum pro Epistolarum
Cl. tui Parentis b.m. libro ad me per Amicum nostrum D. Volcamerum transmisso,
quib. nominibus gratias ago Tibi singulares : et utinam ad retaliandum utilis Tibi esse
possim. Interea ecce Tibi mitto Epistolam et munuscula quædam literaria Car. mei, secundi
filij, (habet enim fratrem majorem natu, Robertum P. Doctorem quoque Med. Paris.) quib.
etiam adjunxi quem petijsti librum curiosissimum, les Memoires de M. de Sulli, in fol.
Alium quoque petijsti, les Memoires de M. de Villeroy, in 4. qui vix prostat : quem tamen
sedulò et diligenter investigabo, ut posthac ad Te mittam : sed nullam aliam habeo viam
tutiorem quàm per Lugdunum ad Ararim, ad Amicum nostrum D. Car. Sponium, qui singula
Tibi transmittet per Mercatores Noribergæ agentes. Quod si alia requiras ex hac Urbe
nostra, fac si placet ut intelligam, ego certè officio meo non deero, imò genus omne officiorum
grata mente polliceor ac Tibi offero. Vale igitur, Vir Cl. et me ama. Paris. 27. Nov. 1664. Tuus.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Richter, le 27 novembre 1664

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(Consulté le 19/04/2024)

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