[BnF ms. latin 10352‑I, fo 106 ro | LAT | IMG]
Samuel Sorbière, au très célèbre M. Guy Patin. [a][1][2]
Très distingué Monsieur,
J’ai récemment reçu l’excellent ouvrage de votre ami Hofmann. [3] Comme vous ne voulez pas m’en indiquer le prix, je suis fort peiné de ne trouver nulle part ce traité de Calculo [4] de Vander Mye, [5] médecin de Delft. [1][6] Puisque je ne suis pas encore capable de vous rendre la pareille, je dois donc vous adresser tous mes remerciements, en attendant que se présente une occasion plus convenable de vous témoigner alors ma gratitude. Dites-moi en quoi je puis autrement vous rendre service, et croyez que je vous serai toujours entièrement dévoué. Vale.
De Leyde, le 25e de mars 1647.
Copie manuscrite d’une lettre que Samuel Sorbière a écrite à Guy Patin, BnF ms latin 10352‑I, fo 106 ro.
Notre édition doit cette lettre à l’extrême obligeance et au talent archivistique de Gianluca Mori, professeur d’histoire de la philosophie à l’Université du Piémont oriental (Vicence), qui a très aimablement attiré mon attention sur ce recueil manuscrit de la BnF.
Samuel Sorbière répondait brièvement à la lettre de Guy Patin datée du 1er décembre 1646, v. ses notes :
BnF ms latin 10352‑I, fo 106 ro
Celeberrimo Viro D. Guidoni Patino,
Samuel Sorberius.
Hofmanni tui Opus egregium nuper accepi, Vir
Clarissime, cujus pretium cùm nolis indicare, ægrè
admodùm fero nusquam reperiri Tractatum illum de Calculo
Delphinensis Medici Vander Mye. Est igitur cùm refere
beneficium nondum possim ut vel gratias agam donec
se commodior offerat occasio gratitudinem meam operâ
ipsâ testandi. Tu vide si quid aliud præstare valeam, et
me tui nominis cultorem puta semper futurum. Vale
Lugduni Batavorum xxv. Martii 1647.