À Claude II Belin, le 28 octobre 1631

Note [11]

« Et comme a dit ce passage de Plaute : “ Nos mains ont des yeux, elles croient ce qu’elles voient ” » : Semper oculatæ manus sunt nostræ, credunt quod vident (Plaute, Asinaria, acte i, scène 3, vers 202). V. note [6], lettre latine 392, pour un autre recours à cette citation, son contexte et le commentaire d’Érasme.

L’un des inspirateurs de Molière, Plaute (Maccius Plautus) est un poète comique du iiie s. av. J.‑C. (Sarsina, Ombrie vers 254-Rome 184) qui a produit de nombreuses comédies, tirées des auteurs grecs, dont 21 nous sont parvenues. Asinaria (la Comédie des ânes), citée ici, conte l’histoire de deux esclaves qui ont détourné la somme destinée à acheter des ânes pour favoriser les amours de leur jeune maître avec une courtisane.

Michel de Marolles, abbé de Villeloin, dit dans ses Mémoires que Guy Patin avait rédigé des « animadversions » [commentaires] sur Plaute (v. notule {c}, note [72], lettre 183) : elles sont restées manuscrites et il n’en subsiste aucune trace que je connaisse.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 28 octobre 1631, note 11.

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(Consulté le 29/03/2024)

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