À Claude II Belin, le 18 janvier 1637
Note [10]
Louis Duret : Hippocratis magni Coacæ Prænotiones… [Prénotions coaques du grand Hippocrate…] (v. note [10], lettre 11).
Ce commentaire des Prénotions coaques (Κοακας Προγνωσας, ou tout simplement Coaques, adjectif signifiant « originaires de Cos », île natale d’Hippocrate) est le plus important et le plus considérable des ouvrages de Duret, celui qui lui a fait le plus d’honneur. Il y consacra 30 années de sa vie. À la suite d’une traduction, où Duret s’est moins attaché à traduire les paroles qu’à rendre le sens d’Hippocrate, on trouve un commentaire fort étendu, destiné à éclaircir tous les passages obscurs ou douteux, et à concilier ceux qui paraissent peu en harmonie ensemble, ou même contradictoires. Duret a souvent rétabli des passages entiers du texte grec. « Son travail mérite encore et méritera toujours d’être consulté » (A.‑J.‑L.J. in Panckoucke).