À Claude II Belin, le 7 avril 1638
Note [16]
« plus qu’octogénaire, homme de grande science et remarquable pour l’accumulation de ses vertus. »
Jean Filesac (Paris vers 1550-ibid. 1638), théologien catholique français, avait été recteur de l’Université (1586) puis doyen de la Faculté de théologie de Paris. Il a laissé de nombreux ouvrages, dont une :
Medicinæ defensio, adversus Plinium Maiorem. Excerpta ex lib. i Selectorum Ioannis Filesaci Theologi Parisiensis.[Défense de la médecine contre Pline l’Ancien. Extraite du livre i des Selecta {a} de Jean Filesac, théologien de Paris]. {b}
- « Morceaux choisis » de Filesac, dont je n’ai pas trouvé d’édition antérieure à celle de Paris, Sébastien Cramoisy, 1621, in‑4o.
- Paris, Rolin Thierry, 1617, in‑8o de 35 pages.
Filesac recense et critique es blâmes de Pline sur les médecins qu’on lit dans son Histoire naturelle. Sa première phrase explique son propos :
Nescio an Græci nominis, an artis odio, aut potius utriusque, Plinius maior acerbissime in Medicinam invehitur lib. 29 historiæ Naturalis c. i.[J’ignore si c’est par haine du renom grec ou de l’art, ou bien plutôt des deux à la fois, que Pline l’Ancien s’est emporté avec immense véhémence contre la médecine au chapitre i du livre xxix de son Histoire naturelle]. {a}
- V. notes [24], lettre 117, [11], lettre 126, [17], lettre 271, [24], lettre 380, et [10], lettre 589.