À Claude II Belin, le 12 novembre 1639
Note [5]
« Je le dirai une fois pour toutes : j’ai honte que presque le monde entier soit ainsi imprégné par le poison jésuitique. »
Isaac Casaubon (v. note [7], lettre 36), calviniste fidèle, vouait une profonde haine à l’égard des jésuites qui avaient converti son fils aîné, Jean, pour le faire moine capucin (v. note [21], lettre Naudæana 1).
Guy Patin prisait fort les lettres de Casaubon. Les cinq extraits que j’en ai transcrits (et traduits) dans la note [19] du Borboniana 1 manuscrit me semblent bien montrer que son style et son latin ont été parmi ceux (avec l’inégalable Joseph Scaliger et l’inimitable Érasme) qui ont le plus influencé la plume épistolaire de Patin.