À Claude II Belin, le 2 août 1640

Note [1]

« de faire progresser la république de lettres, qu’il était à peine agacé par les morsures des roquets de cette sorte. »

Barbet : « Chien à gros poil et frisé qu’on dresse à la chasse des canards. On tond les barbets, et de leur poil on fait des chapeaux. On dit proverbialement d’un homme qui en suit toujours un autre, qu’il le suit comme un barbet ; et on dit d’un homme fort crotté, qu’il est crotté comme un barbet, parce que la crotte s’attache aisément au long poil des barbets » (Furetière).

L’allusion canine renvoie au post-scriptum d’une lettre française de Joseph Scaliger à Claude Dupuy (de Poitiers, le 9 décembre 1579, Ép. fr. page 162) :

« Quant à L’Hostal {a} et telle manière de tintinabula {b} je m’en soucie comme de Martin, {c} et du reste il est malaisé d’empêcher les chiens d’aboyer. Ιδιον γαρ του κυνος το υλακτουν ως του ανθρωπον το γελαν. » {d}


  1. Pierre de L’Hostal, v. note [7], lettre 48.

  2. Clochettes.

  3. Jean Martin (v. note [3], lettre 31), qui avait attaqué Scaliger sur son commentaire d’Hippocrate (v. note [3], lettre 34).

  4. « C’est le propre du chien d’aboyer, comme c’est le propre de l’homme de rire. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 2 août 1640, note 1.

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(Consulté le 25/04/2024)

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