À Charles Spon, le 21 avril 1643
Note [10]
« maintenant les temps ont changé, comme les esprits » ; Marc-Antoine Muret (v. note [31], lettre 97), Iuvenilia (Satyra i, vers 65‑66) :
Nunc alia est ætas. Nugalibus hisce relictis,
[Mais les temps ont bien changé. Délaissant ces broutilles, les nobles héritiers ne pensent qu’à leur ventre et à leur queue].
Curant magnanimi ventrem caudamque nepotes.
Jacques Pons (1538-1612), grand-père de Claude, avait exercé à Lyon ; il y fut doyen du Collège des médecins en 1576 et conseiller médecin du roi (Triaire).
Guy Patin faisait ici allusion à son De nimis licentiosa ac liberatiore intempestivaque sanguinis Missione qua hodie plerique abutuntur, brevis tractatio [Court traité sur la Saignée trop copieuse, libérale et intempestive, dont beaucoup abusent aujourd’hui] (Lyon, P. Frellon et A. Cloquemin, 1596, in‑12, réédité en 1600).