À Claude II Belin, le 12 août 1643

Note [8]

Gaïac (guajac dans la graphie de Patin, guaiacum officinale) : « bois qui vient des Indes [Occidentales], qui a une dureté et une pesanteur extraordinaire, dont on se sert pour échauffer, raréfier, atténuer, attirer et provoquer les sueurs et urines. Les médecins en font faire plusieurs distillations et décoctions pour divers remèdes, et entre autres pour les maladies vénériennes, ce qui l’a fait appeler par les Espagnols ligno sancto [bois saint], et pour toutes ses merveilleuses qualités. […] Ses fleurs sont jaunes, et son fruit est gros comme une noix et laxatif » (Furetière). V. note [78], lettre latine 351, pour d’autres informations botaniques sur le gaïac.

Provoquer une abondante sudation à l’aide d’un remède sudorifique (dit hidrotique, v. note [1], lettre Consultation 14), tel que le gaïac ou le mercure, était la base du traitement de la syphilis (vérole) : v. note [9], lettre 122.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 12 août 1643, note 8.

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(Consulté le 19/04/2024)

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