À Charles Spon, le 17 août 1643

Note [8]

« À peine en subsiste-t-il un autre par qui la race de si grands héros soit digne de lever à nouveau. »

Christophe Plantin, imprimeur flamand d’origine française (Saint-Avertin près de Tours 1514-Anvers 1589), installé à Anvers, avait pour marque une main tenant un compas ouvert avec l’exergue Labore et Constantia [Par le Travail et la Constance]. Il était beau-père de Franciscus Raphelengius (v. note [3], lettre d’Eberhard Vorst, datée du 7 février 1664), qu’il installa à Leyde.

Les Estienne furent une célèbre famille d’imprimeurs et de savants français, dont le chef, Henri i (1470-1520) fonda une imprimerie à Paris, et entreprit d’éditer et de composer des livres savants. Ses descendants continuèrent et développèrent son œuvre. Dans ses lettres, Guy Patin a évoqué deux des fils de Henri i, Robert i (v. note [7], lettre 659) et Charles (v. note [2], lettre 755), ainsi que Henri ii, le Grand Estienne (v. note [31], lettre 406), fils de Robert i. V. notule {a}, note [10] du Borboniana 8 manuscrit pour Robert ii Estienne, frère aîné de Henri ii, dont la veuve épousa Mamert Patisson.

V. notes [8], lettre 73, pour Sébastien Gryphe, et [8], lettre 901, pour Barthélemy Vincent, qui tous deux appartenaient à des dynasties d’imprimeurs lyonnais.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 août 1643, note 8.

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(Consulté le 29/03/2024)

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