À Charles Spon, le 8 mars 1644

Note [12]

Partie la plus cruciale de la médecine, l’étiologie est la recherche des causes. Les médecins, comme Guy Patin, se tirent toujours et encore de leurs incohérences étiologiques en invoquant les causes multiples et mélangées des maladies qu’on dit alors « multifactorielles » ; et puis, un jour, on sort de ce fatras, la cause surgit, tout s’illumine, et la maladie est en voie d’être vaincue… Le virus de la variole, aujourd’hui éradiquée, en est le plus admirable exemple. V. note [28], lettre 99, pour les cinq petits garçons de Patin alors en vie.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 mars 1644, note 12.

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(Consulté le 24/04/2024)

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