À Charles Spon, le 13 juin 1644

Note [3]

Guy Patin a signalé en 1654 (v. note [19], lettre 386) la mort de cet ami, docteur en droit de l’Université de Valence. Il pouvait s’agir de l’auteur des Essais d’Antoine Froment, avocat au parlement du Dauphiné, sur l’incendie de sa patrie, les singularités des Alpes en la principauté du Briançonnais ; avec plusieurs autres curieuses remarques sur le passage du roi aux Italies, ravage des loups, pestes, famines, avalanches et embrassements de plusieurs villages, y survenus de suite (Grenoble, P. Verdier, 1639, in‑8o).

Dans un fort aimable message, dont je le remercie beaucoup, M. Sylvain Durrleman, docteur en médecine et bibliophile averti, me fait remarquer qu’Antoine Froment est officiellement mort en 1657 ({BnF Data) :

« Il me semble plus probable qu’il puisse s’agir de Gaspard Froment, professeur de droit civil à Valence à partir de 1602. Il a publié un livre intitulé Avertissement pour les universités de France, contre les jésuites. Au Roi et à Nosseigneurs de son Conseil. Par M. Gasp. Froment, docteur régent en l’Université de Valence, député de ladite Université (Paris, sans nom, 1624, in‑8o). Il était le fils d’un Claude Froment, lui-même jurisconsulte fort instruit régentant à Valence, et qui fut anobli. Gaspard Froment possédait une bibliothèque conséquente, qu’il laissa à son fils Claude Froment, conseiller au parlement de Metz. »

Réorienté par cette heureuse indication, j’ai pu trouver deux compléments d’informations.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 juin 1644, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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