À Claude II Belin, le 9 décembre 1645

Note [7]

Mardyck (aujourd’hui Fort-Mardyck dans le département du Nord), place fortifiée située à 12 kilomètres à l’ouest de Dunkerque, au bord de la Manche, était tombée en 1622 au pouvoir des Espagnols.

Au début de 1645, les Français l’avaient prise après un siège de cinq jours. Ils étaient alors maîtres d’une grande partie des Flandres, mais ne surent pas conserver toutes leurs conquêtes. Ils perdirent ainsi Cassel, puis le gouverneur espagnol de Dunkerque ayant appris que le fort de Mardyck était gardé avec négligence, il le fit attaquer par un corps d’armée espagnol qui le surprit dans la nuit du 3 au 4 décembre et fit prisonnière toute la garnison française (Triaire).

Gazette, ordinaire no 160 du 9 décembre 1645 (page 1168) :

« De Calais, le 4 décembre 1645. Nouvelles sont ici venues que les ennemis, au nombre d’environ 2 000, ont cette nuit surpris le fort de Mardyck ; s’étant saisis en renards de ce que les Français avaient gagné sur eux en lions ; de quoi nous attendons la confirmation avec les circonstances. »

Enjeu stratégique de première importance Mardyck est réapparue plus tard dans les lettres de Guy Patin.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 9 décembre 1645, note 7.

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(Consulté le 26/04/2024)

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