À Nicolas Belin, le 21 juillet 1649
Note [3]
« Prendre le plus court, pour dire, le chemin le moins long, le plus abrégé » (Furetière) : Guy Patin pensait qu’une paix rapide avec les Espagnols n’était pas le premier souci de Mazarin. Et il n’avait pas tort (Mme de Motteville, Mémoires, page 286) :
« Le ministre travaillait à diminuer la haine que le peuple avait contre lui. Il fit semblant de faire une paix plus importante à la France que celle des braves de la cour et de la Fronde. Pour cet effet, il partit de Compiègne, le 22 du mois de juillet, pour aller à Saint-Quentin s’aboucher avec Pigneranda, {a} ministre d’Espagne, et dans le vrai avec le comte d’Harcourt, sur une entreprise qui regardait la guerre. »