À Charles Spon, le 5 novembre 1649

Note [14]

François Bluche (Richelieu, Perrin, 2003, pages 366‑367) :

« La vie intime du cardinal étant restée ultra-secrète, les folliculaires, ne pouvant conter, inventent. C’est le chapitre, absurde et répétitif, {a} des prétendues amours coupables de Richelieu et de sa nièce. On ne trouve vraiment ni vérité, ni inspiration, par exemple, en cette Visite à Mme Combalet :

“ Bonjour, Madame la concierge,
Vous êtes fort bonne commère,
Un mari vous a laissée vierge,
Et un oncle vous a fait mère. ”

Non plus qu’en ce quatrain écrit après la mort du cardinal-ministre :

“ Hélas ! Vous étonnez-vous,
Si la pauvre duchesse pleure,
Ne perd-elle pas à la même heure
Et le père, et l’oncle, et l’époux ? ” »


  1. Auquel adhéra constamment Guy Patin.

Dans la même veine, Tallemant des Réaux (Historiettes, tome i, page 306) ajoute :

« Dulot, {a} ce fou de poète royal et archiépiscopal […], fit l’anagramme que voici sur cette prétendue virginité : {b} Marie de Vignerot, vierge de ton mari »


  1. « Ce Dulot était un grotesque qui s’était fait une réputation en lançant la mode des bouts-rimés. Il y eut une première vogue en 1647, une seconde au début de 1654. Exaspéré, Sarasin écrivit un poème burlesque, Dulot vaincu ou la défaite des bouts-rimés; » (note d’Antoine Adam).

  2. De Mme de Combalet.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 novembre 1649, note 14.

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(Consulté le 13/12/2024)

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