À Charles Spon, le 16 novembre 1649

Note [36]

Guy Patin n’avait alors qu’à se glorifier des siens, au moins ses deux aînés, Robert et Charles, qui menaient de belles études. On peut sentir ici un certain plaisir sournois qu’il aurait pris aux malheurs familiaux de son tyrannique mentor, Jean ii Riolan : allait-il enfin se taire, ne plus écrire d’insanités contre la circulation du sang et de la lymphe qui obligeaient l’élève à acquiescer cauteleusement, eu égard à tout ce qu’il lui devait déjà, et allait lui devoir encore ? Patin allait lui succéder au Collège royal en octobre 1654.

Ce passage, depuis « J’ai rencontré ce matin… » forme presque mot à mot le 2e paragraphe des lettres fabriquées dans Bulderen et dans Reveillé-Parise (v. supra note [23]).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 novembre 1649, note 36.

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(Consulté le 19/04/2024)

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