À Charles Spon, le 16 novembre 1649
Note [39]
« qui exagèrent la maladie pour qu’on leur confère une plus grande gloire à les guérir », adaptation abrégée d’un passage de Tertullien (Contre Marcion, livre i, chapitre xxii, § 9) :
Quid de tali medico iudicabis qui nutriat morbum mora præsidii et periculum extendat dilatione remedii, quo pretiosius aut famosius curet ?
[Quelle idée auriez-vous d’un médecin qui, entretenant avec complaisance une maladie qu’il pourrait guérir, irriterait le mal en différant le remède afin d’accroître sa renommée ou de mettre ses soins à l’enchère ?]