À Charles Spon, le 4 février 1650
Note [34]
« avec délire frénétique. »
La frénésie était alors une « maladie qui cause une perpétuelle rêverie avec fièvre. Elle est différente de la manie et de la mélancolie parce que celles-ci sont sans fièvre. Elle diffère aussi de la rêverie dans les fièvres violentes parce que celle-ci n’est pas perpétuelle et cesse au déclin de la fièvre. La vraie frénésie est engendrée au cerveau par son propre vice et inflammation [v. note [6], lettre latine 412] de ses membranes » (Furetière). Le mot vient « du latin phrenesis, du grec phrên, pensée et diaphragme, parce qu’une ancienne physiologie plaçait la pensée dans la région du diaphragme » (Littré DLF).