À Charles Spon, le 4 février 1650
Note [35]
Orthopnée : gêne respiratoire (asthme ou dyspnée) caractérisée par l’impossibilité de respirer en position allongée, ce qui force le malade à se tenir assis dans le lit (v. note [43], lettre 150) ; c’est un signe fidèle d’insuffisance cardiaque (œdème pulmonaire, dont la saignée a fort longtemps été le traitement le plus efficace). On emploie à présent le qualificatif orthopnéique, de préférence à orthopnoïque, et on en évalue la gravité au nombre d’oreillers dont le malade a besoin pour dormir.
À l’asthme qui confinait à l’orthopnée, s’ajoutaient chez le malheureux Pierre de Janson, une lithiase urinaire et une démence sénile.