À Charles Spon, le 4 février 1650
Note [53]
« ce sont de pures sornettes » (expression qu’on trouve dans Sénèque le Jeune, Apocolocyntosis, ix, et dans Pétrone, Satyricon, lviii).
Outre le Recueil cité dans la note [50] supra, il a paru en 1650 :
[Dissertation de Jean-Baptiste Morin, docteur en médecine et professeur royal de mathématiques à Paris. Sur les atomes et le vide, contre la philosophie épicurienne de Pierre Gassendi…] {c}
L’épître « Au lecteur » du Recueil sur la querelle (Paris, 1650, v. note [1], lettre 211) commente cette Réponse de Morin, « imprimée depuis trois semaines » et se termine par ce paragraphe :
« Les lecteurs équitables jugeront s’il a eu raison d’y employer le mépris et les injures que l’on remarque en chaque période ; et ceux qui ont quelque connaissance des choses du monde demeureront sans doute étonnés de voir M. Morin entreprendre de condamner Monsieur Gassendi d’ignorance. »