À André Falconet, le 4 février 1650

Note [5]

Je n’ai pas su trouver les quatre vers que Guy Patin attribuait ici à son ami François Ogier (1597-Paris 28 juin 1670), qu’il surnommait le prédicateur ou le prieur pour le distinguer de son frère aîné, Charles, l’avocat (v. note [2], lettre 330).

Leur père était Pierre Ogier, maître des requêtes au Parlement de Paris, et leur mère, Marie Dolet. Tout jeune encore, François avait manifesté un goût très vif pour les lettres, mais choisit d’entrer dans les ordres pour mener une double carrière de prédicateur et de poète précieux. Homme du monde avant tout, avide de bruit et de renommée, compté au nombre des beaux esprits de son temps, il avait entretenu des querelles de plume contre la Doctrine curieuse du P. Garasse (Paris, 1624, v. note [1], lettre 58), puis pris la défense de Guez de Balzac contre ses détracteurs (1627, v. note [7], lettre 25). De 1644 à 1648, François Ogier avait accompagné Claude de Mesmes au congrès de Münster pour les préparatifs de la paix de Westphalie De retour à Paris, il s’adonna quelque temps encore à la prédication, puis y renonça pour ne plus s’occuper que de travaux littéraires (G.D.U. xixe s.).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 février 1650, note 5.

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(Consulté le 29/03/2024)

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