À André Falconet, le 4 février 1650

Note [9]

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 221, mardi 8 février 1650) :

« La duchesse de Bouillon a offert de faire revenir son mari, et qu’elle lui écrirait, si l’on voulait que l’on lui donnât seulement moyen de vivre »

Journal de la Fronde (volume i, fo 170 ro, 14 février 1650) :

« Le duc de Bouillon traite et l’on espère qu’il paraîtra bientôt à la cour. Il ne se trouve néanmoins personne qui sache où il est. Le bruit de ville veut seulement qu’il soit à Paris enfermé dans quelque couvent ; mais il est certain que Mme d’Aiguillon négocie son accommodement avec Mme de Bouillon suivant les ordres qu’elle en a de la reine, et cette affaire serait déjà faite n’était qu’on veut obliger M. de Bouillon de faire aussi revenir M. de Turenne, ce que l’on prétend qu’il peut faire facilement ; et néanmoins, Mme de Bouillon soutient qu’il {a} n’y peut rien et qu’il n’a eu aucune communication avec lui {b} depuis la prise de Messieurs les princes. Cependant, elle est toujours gardée par M. de Carnavalet et par une douzaine des gardes du corps du roi, {c} et l’on assure que M. de Bouillon est à Turenne. » {d}


  1. Son mari.

  2. Turenne.

  3. V. note [56], lettre 216.

  4. En Corrèze, v. note [7], lettre 223.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 février 1650, note 9.

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(Consulté le 19/04/2024)

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