À Charles Spon, le 1er avril 1650

Note [39]

Journal de la Fronde (volume i, fo 181 vo, 6 mars 1650) :

« On a donné l’Amirauté à M. de Vendôme et la survivance à M. de Beaufort, {a} qui cependant prendra 40 mille livres tous les ans sur le droit d’ancrage avec une pension de 20 mille écus sur le Domaine du roi. Quelques-uns veulent que les provisions de l’Amirauté ne doivent être mises entre les mains de M. de Vendôme qu’après que M. de Mercœur aura épousé la nièce de Son Éminence {b} et que, pour cet effet, il doit revenir en diligence de Catalogne pour l’épouser à Dijon ou à Auxerre, et s’en retourner aussitôt après. »


  1. Et non à « notre gendre », Mercœur.

  2. Laure Mancini, v. note [15], lettre 216.

Le 1er juin suivant, le duc de Vendôme allait prêter serment comme amiral de France, avec les clauses prévues pour son fils cadet, le duc de Beaufort ; mais le même jour (Dubuisson-Aubenay, Journal des guerres civiles, tome i, page 269) :

« la reine a dit audit duc de Vendôme qu’il ne s’attendît plus que le mariage de son fils aîné se fît avec la nièce de M. le cardinal ; et sur ce que le duc demanda pourquoi, la reine répliqua : Pour ce que le monde en parlait trop. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er avril 1650, note 39.

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(Consulté le 29/03/2024)

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