À Charles Spon, le 1er avril 1650

Note [50]

Journal de la Fronde (volume i, fos 193 ro et vo et 196 vo) :

« Le 28, {a} les trois chambres du Parlement s’assemblèrent pour voir si on devait résoudre l’assemblée de tout le Parlement que l’on demandait pour délibérer sur les moyens de faire payer les rentes de la Ville ; mais on résolut de la surseoir pour quelques jours afin d’ôter tous les prétextes d’assemblée, à cause qu’il y avait quelques conseillers qui voulaient parler de faire exécuter la déclaration du roi à l’égard de l’emprisonnement de Messieurs les princes. Les syndics des rentiers furent hier mandés au palais d’Orléans où le Conseil arrêta quelques moyens pour assurer le paiement des rentes. […]

Le même jour, {b} on acheva au Conseil l’affaire des rentiers, auxquels on assura le paiement pour l’avenir ; et l’on accorde à leurs syndics une chambre dans l’Hôtel de Ville pour s’y pouvoir assembler toutes fois et quantes que leurs affaires le requerront. » {c}


  1. Mars 1650.

  2. 5 avril.

  3. Sous la menace d’une nouvelle sédition parlementaire, on fit absolument tout ce qu’on put pour satisfaire les rentiers et être en mesure de leur verser leurs deux trimestres d’intérêt le 15 mai suivant.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er avril 1650, note 50.

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(Consulté le 23/04/2024)

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