À Charles Spon, le 21 juin 1650
Note [14]
Victor Pallu (v. note [54], lettre 229) : Stadium medicum ad lauream Scholæ Parisiensis, emensum a Victor Pallu Turonensi, eiusdem Facultatis doctore, annis ab homine redempto 1628, 1629, 1630 [Stade médical pour le laurier de la Faculté de Paris, regroupé par Victor Pallu de Tours, docteur de cette même Faculté, pour les années 1628, 1629, 1630 après la rédemption de l’homme (apr. J.‑C.)] (Paris, 1630, Jean Camusat, in‑8o) ; ce titre hiératique n’annonce rien d’autre qu’une compilation de résumés de thèses.
Le principal intérêt du livre est la splendide gravure qui représente la Faculté de médecine de Paris : sous un soleil radieux Hippocrate à gauche et Galien à droite présentent l’écusson aux trois cigognes de la Faculté. On retrouve ces oiseaux dans les trois cartouches qui ornent le bas de la gravure :
Au-dessous, ce distique de Victor Pallu, In stemma Scholæ Paris. med. [À la gloire de l’École de médecine de Paris] :
Cur manet hic ? cur non sedes avis advena mutat ?
[Pourquoi reste-t-il ici, pourquoi cet oiseau ne migre-t-il pas à l’étranger ? Jamais Phébus {a} n’a coutume de partir d’ici].
Miraris ? numquam hinc Phœbus abire solet.