À Charles Spon, le 16 septembre 1650
Note [25]
L’huile « qui se tire des amandes douces, sans feu, est fort estimée et on la peut prendre par la bouche. Après avoir choisi les amandes, parmi lesquelles il faut prendre garde qu’il n’y en ait ni de rancies ni de vieilles, on les dépouille de leur peau avec de l’eau tiède et on les sèche dans un linge ; après quoi, on les réduit en pâte en les pilant dans un mortier avec un pilon de bois. On met cette pâte dans quelque sachet d’étamine claire et on exprime l’huile tout doucement à la presse » (Thomas Corneille).
V. note [4], lettre 81, pour les « taches de la petite vérole » (variole), c’est-à-dire ses pustules et les cicatrices qu’elles laissaient, en particulier sur le visage.