À Charles Spon, le 10 mai 1652
Note [14]
Guy Patin jouait ici avec l’étymologie populaire mais improbable du mot antimoine (v. note [8], lettre 54), comme l’avait lui-même fait Jean-Pierre Camus {a} dans le titre de son livre publié à l’occasion de la querelle des réguliers pour la défense des libertés de l’Église gallicane :
L’Antimoine bien préparé, ou Défense du livre de Monsieur l’évêque de Belley intitulé Le Directeur désintéressé {b} contre les réponses de quelques cénobites {c}… {d}
- Évêque de Belley, v. note [9], lettre 72.
- Le Directeur spirituel désintéressé. Selon l’Esprit du B. François de Sales, Évêque et Prince de Genève, Instituteur de l’Ordre de la Visitation Sainte-Marie. Par Jean-Pierre Camus Évêque de Belley (Paris, Fiacre Denors, 1631, in‑12 de 436 pages).
- Moine vivant en communauté dans un couvent.
- Sans lieu ni nom, 1632, in‑8o de 24 pages, par Camus, sous couvert de l’anonymat.
Dans la même veine, Camus a ensuite publié :
- Le Rabat-joie {i} du Triomphe monacal. Tiré de quelques lettres, recueillies par P.D.P.D. S. Hilaire ; {i}
- La Suite du Rabat-joie du Triomphe monacal. Recueillie par le Sr de S. Hilaire. {ii}
- Rabat-joie, « qui vient troubler la réjouissance de ceux qui sont en train de se divertir : “ ce critique, ce jaloux est un rabat-joie, ennemi du plaisir des autres ” ; “ cet accident fâcheux a été un grand rabat-joie dans la famille de ces messieurs ” » (Furetière).
- À L’Isle, sans nom, 1633, in‑4o de 238 pages, .
- Sans lieu ni nom, 1634, in‑8o de 256 pages.