À Charles Spon, le 10 mai 1652
Note [50]
« Pour le détruire, on a dû préparer plus d’un singe, d’un seul serpent, et d’un sac de cuir » ; Juvénal (Satire viii, vers 213-214) :
Libera si dentur populo suffragia, quis tam
[Si le peuple avait liberté de suffrage, quel pervers hésiterait à préférer Sénèque à Néron ? Ce Néron aurait mérité qu’on lui préparât pour son supplice plus d’un singe, plus d’un serpent et plus d’un sac de cuir]. {a}
perditus ut dubitet Senecam præferre Neroni ?
Cuius supplicio non debuit una parari
simia, nec serpens unus, nec culleus unus.
- Le Digeste justinien indique (xlviii, 9, 9, v. note [22], lettre 224) que le supplice réservé aux parricides, more maiorum [selon la coutume des anciens], était d’être passés par les verges, puis cousus avec un chien, un coq, une vipère et un singe, dans un sac de cuir qu’on jetait à la mer.