À Charles Spon, le 7 mars 1653

Note [6]

Dénomination sentant la marine, « premier maître » désigne le prince de Condé qui guerroyait encore dans le Nord-Est. On l’attendait à Bordeaux où, en pleine alliance avec l’Ormée (v. note [1], lettre 244), se trouvaient son frère, le prince de Conti, sa sœur, la duchesse de Longueville, et son épouse, Mme la Princesse, qui venait de mettre au monde son second fils.

Journal de la Fronde (volume ii, fo 196 ro, Paris, 28 février 1653) :

« On écrit de Bordeaux, du 21, que tous les préparatifs pour le baptême du petit duc de Bourbon étant achevés, M. de Marchin le porta, le 18, dans l’église, suivi de grand nombre de gentilshommes qui marchaient en cérémonie. Mme de Longueville et le marquis de Todias, ancien jurat, le portèrent sur les fonds et le nommèrent Louis de Bordeaux ; et après cette cérémonie, outre les réjouissances extraordinaires, on distribua quantité de médailles d’argent, dont les unes portaient d’un côté les armes de la ville et de l’autre deux branches d’orme croisées, avec cette devise, Nunquam deficient ; {a} les autres, les armes de M. le Prince et sur le revers deux petits aiglons, au-dessus est une grande aigle qui les couvre de ses ailes. »


  1. « Jamais elles ne se sépareront ».


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 mars 1653, note 6.

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(Consulté le 25/04/2024)

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