À Charles Spon, le 16 septembre 1653
Note [3]
La réclamation de Mme d’Aiguillon (v. note [62], lettre 101) a modifié une phrase à la page 58 des deux éditions de la Vita Puteani :
Etenim satis intelligebat, illa Regis adhuc ætatula, novis regni ministris, æque ac decessoribus suis necessarias esse pacis differendæ moras, aut evitandæ, rationes.[Et en effet il {a} comprenait bien, qu’à cet âge encore tendre du roi, {b} pour les nouveaux ministres de l’État, comme avaient fait leurs prédécesseurs, il était nécessaire de retarder la paix ou même de l’éviter].
Etenim satis intelligebat, illam Regis adhuc ætatulam rebus suis favere, nostris esse contrariam Regni hostes persuasos, pacis differendæ, aut disturbandæ vias omnes tentaturos.[Et en effet il {a} comprenait bien que l’âge encore tendre du roi lui était favorable, mais était contraire à nos intérêts car les ennemis de l’État {c} étaient convaincus de retarder ou même d’empêcher la paix par tous les moyens].