À Charles Spon, le 16 septembre 1653
Note [5]
« qu’il espérera en vain obtenir en recourant aux topiques [v. note [2], lettre 213] et aux amulettes. C’est d’évacuants qu’on a besoin dans un tel cas. »
Amulette est un substantif masculin dans le sens, aujourd’hui oublié, de « sorte de médicament qui par une faculté occulte a le pouvoir de guérir plusieurs maladies quand on le porte sur soi ou pendu au cou. Il y a de deux sortes d’amulettes, dont l’un ne consiste qu’en caractères, en figures et en paroles, et il est rejeté par les médecins comme ridicule. L’autre, qui se fait avec des simples qu’on attache au cou ou à quelque autre partie du corps, est reçu parmi eux comme merveilleux et infaillible, et non seulement il guérit divers maux, mais il préserve de plusieurs maladies, dont l’effet est empêché par la vertu des médicaments qui le composent » (Thomas Corneille).